Quand on était dans le privé, il était facile de se faire une jolie petite somme. Les mercenaires… Ont leur donner les pires réputations. Vendu, sans honneur, corruptible etc. Et pourtant, tout le monde de toute condition, aimait nous retrouver pour demander un ou deux services. La plèbe, on lui crachait dessus mais ces puissants et péteux ne pouvaient vivre sans nous. Quelle ingratitude non ? Alors, quand quelqu’un se croyant mieux que tout le monde, venait me glisser un contrat sous le nez, je ne pouvais m’empêcher d’en rire. Mais je ne rejetais pas, une offre aussi généreuse. Car là, il fallait s’attaquer à un comparse de chez les parias, un trafiquant.

Certains vous dirons que cela fera une belle ordure de moins sur la terre, et je partagerais leur avis. Cependant, je ne voyais pas l’aspect social, justice et tout le reste, c’était la belle bourse promise à la fin, qui attisait mon intérêt. Donc, tendant la main, nous scellions notre accord pour cet assassinat. Ce n’était pas le premier que j’exécutais, et sans pas le dernier. Ce genre de demande était nombreuse. Tout le monde ici, rêvait de voir disparaitre quelqu’un, et ceux à n’importe quel prix.

Ainsi, je me retrouvais là, en pleine forêt, à attendre ma proie. Si j’eus bien compris, la future victime serait bien escortée. Mais j’aurais droit à un petit supplément pour chaque tête de complice ramener. Donc, percher sur ma branche, j’attendais. Ces derniers devaient être un rien prudent, car leur venu se faisait désirée. Mais très vite, de l’action se pointa. En effet, le petit groupe se dévoila, mais quelque chose les fit disperser, comme des poules face à un loup. Voyons donc comment ils se débrouillaient face au renard. Car renard étant rusé, quelques pièges furent installés pour me faire patienter.

La cible se les prenait presque toutes les trappes. Désarçonner, il devint une proie facile. Mais ma flèche le manqua de peu, le touchant au bras. Pas grave, car blesser et étourdis, je n’avais qu’à l’achever ou le lié. Mais encore une fois, la chance semblait me manquer, quand un inconu manqua de me faire choire au sol, donnant l’opportunité au morbleu de prendre la fuite. Menaçant de mon arc le malvenu, qui au départ, je prenais pour un éventuel complice du filou, je comprenais très vite qu’il s’agissait de tout autre personne.

"Fol dingo ! Te rends tu comptes que tu viens de faire fuir ce maudit maroufle ?!"

Me retournant, je ne pouvais que constatais avec une certaine rancune, que la cible avait déjà disparue dans l’épaisse forêt. Plus aucune trace, il avait pris déjà pas mal d’avance. Peut-être que je pouvais encore découvrir le moindre indice me menant à sa tanière. A moins bien sûr, que je ne finisse dans un quelconque guet-apens où cent de ses hommes m’y attendraient. Il valait mieux faie ce qui me paraissait le moins risqué, demander des comptes à l’impudent qui venait me déranger en plein travail.

"Si tu ne m’avais pas bouter, ce mécréant expirerait déjà ses fautes. Alors dis-moi baronet, te rends tu comptes que tu risques de me faire perdre un jolie pactole ? Je suis en droit de demander compensation pour ta bêtise !"

Je manquai de rire, en entendant ce messire se désignait comme soldat. Les soldats et les mercenaires, une bien belle histoire d’amour. Et si je vous racontais le récit, bien entendu, ce serait mon point de vue qui prédominerait et me faire passer pour gentilhomme. Mais sachez bien ceci braves gens, aucun des deux ne peit réellement revendiquer un cœur noble. Vous y trouverez aussi bien un mercenaire amoureux des biens matériels au prix de l’innocence, qu’un second, voué à, tout un code. Et vice et versa pour le soldat, brave guerrier défenseur de l’opprimer, que celui n’agissait que pour sa paye. Et que ferait le soldat si son chef n’était qu’un maroufle sadique ? Toutefois, sa remarque était bien amusante.

"Et pour quel crime enverrez-vous un gentilhomme au cachot ?"

Je fus bien tenté d’ajouter que la véritable raison, serait la jalousie, le poussant à me mettre au fer. Ne nous le cachons pas, un soldat était coincé le plus souvent par les ordres. Et ses compétences demeuraient toujours limité. Alors qu’un bon mercenaire, libre comme l’air, pouvait devenir en un rien de temps, un redoutable guerrier. J’étais doué à l’arc, à l’épée, au combat à main nue. Mon agilité pouvait me faire passer pour un elfe, du point de vue humain. Et j’ai pas mal guerroyer par le passer. Donc, mes talents étaient très nombreux.

Le soldat ne lâcha pas le morceau, montrant bien qu’il désirait être celui qui poserait sa main sur le maroufle. Malheur à lui, car moi non plus, je ne tenais pas à lâcher cet os. Nous voici donc deux chiens de guerre, prêt à s’triper pour dévorer le lièvre. Allions-nous déjà nous étriper pour voir, qui le ciel, avait choisi comme chasseur officiel ? Ou agirons-nous plus sournoisement dans une course macabre, si ce n’était d’agir en bon intelligence ?

"Et vous donc ? Ne ferez-vous pas demi-tour l’ami ? N’auriez-vous pas de scrupule, à faire perdre son gagne-pain à un honnête homme ?"

Nous pouvions jouer à ce petit jeu pendant longtemps. Mais pendant que nous nous « battions », le mufle qui devait recevoir une flèche à travers la gorge, gagnait du temps. Et chaque seconde qui passait, était un don pour lui. Je pourrais narguer ces idiots, prendre les jambes à mon cou pour le rattraper et leur couper l’herbe sou le pied. Ce serait envisageable. Malgré cela, je ne voudrais avoir tant de rivaux sur le dos pendant la chasse, et surtout, qu’après certains pourraient ne jamais me lâcher, cherchant une forme de vendetta. Nous parlions d’agir en bon intelligence, agissons donc comme telle. J’avais bien entendu une idée.

"Mais messire, pourquoi donc vouloir déjà nous affronter ? Nous sommes des gens civilisés. Convoyons ensemble. Acceptez cette alliance de traquer le même animal. Ainsi, vous aurez votre hors la loi au fer, et moi, la bouse remplit comme promise. Qu’en dites-vous ?"

On pouvait dire que ce garde n’avait pas froid aux yeux, une très bonne qualité selon moi. Toutefois, il en fallait plus pour me faire déstabiliser et avoir le dessus. L’ennui avec les hommes d’armes, du moins l’un d’eux, fut qu’ils prenaient très souvent les mercenaires de haut. Pour eux, nous n’étions que des benêts, des ignares et brutes épaisses sans honneur. Sans doute que quelques-uns de mes confrères ont donné naissance à cette légende, mais le bougre ignorait à qui, il avait à faire. N’étant pas un homme fort, la ruse fut ma meilleure arme.

"Essayez donc jouvenceau. Mais laissez-moi vous dire, que vous déplairez fort bien à certaines personnes, qui eux n’auront aucun scrupule à faire molester un garde par son propre chef."

Point qu’il s’agissait d’une menace, mais plutôt d’une mise ne garde. Car ceux qui me payaient, n’aimeraient pas voir leur investissement mise à mal à cause de l’ego d’un garde et n’hésiteront pas par conséquence, de le lui faire payer très chère. Toutefois ce dernier se ravisa et proposa même de passer un moment agréable à la taverne la plus proche.

"Mais si c’est vous qui payez mon seigneur, je ne peux dire non."

Bien entendu, nous allions discutailler de cette nouvelle alliance que nous allions passer ensemble. Pendions que nous vidions notre chope, mon nouveau complice exposa son plan. Cette idée de collaboration semblait lui plaire après tout, et c’était tant mieux. Bien que j’aurais aimer capturer seul ce brigand, je ne tenais vraiment pas à avoir tout un corps de garde sur le dos. Même si la possible vengeance de mon commanditaire apportait une certaine sécurité, elle n’était pas certaine à cent pour cent. Et puis, durant le court de cette aventure, peut-être qu’une occasion se présenterait pour que je puisse m’assurer la totalité de la prime.

"Avant tout messire, nous ne nous sommes même pas présenter. Tariq Wooden pour vous servir." Lui annonçais-je tout sourire, lui tendant aussi la main avant d’enchainer. "Votre stratagème me parait bon. Mais présente une faille. La disparition d’un maroufle risque fort d’attirer l’attention de sa bande. Mais un bon espion, une oreille discrète saura mieux vous donnait de meilleures réponses. Alors que votre otage, risque fort de vous tromper."

Qui pouvait affirmer que le bandit dirait la vérité ou parlera ? Souvent les brigands étaient de pov’ nigaud, des gueux, mais ils n’étaient pas les êtres les plus fiables pour avoir de bonnes informations. Soient-ils ne savaient rien ou pas assez. Et le temps où ils pouvaient lâcher un morceau pouvait durer. Malgré cela, vous deviez vous doutez que j’avais déjà un plan derrière la tête. Me penchant vers le garde, je lui soufflais presque d’un air mesquin :

"Je connais très bien la forêt, ses cachettes et ses sentiers. Je suis aussi discret qu’un loup quand il chasse, et invisible comme l’air. Je peux donc vous les débusquer et vous rapporter toutes les informations que vous désirez."

Jouant les être choqués, je fis mine de reculer, avec des yeux exorbité.

"Allons, ne me dite pas que jamais de votre vie, vous n’avais eus à jouer la comédie pour arriver à vos fins. L’espionnage fait partie des méthodes de l’armée et des gardes il me semble ?"

La question était bien entendu rhétorique. Ayant jadis fais partie de l’armée, je connaissais bien ses méthodes. On n’envoyait pas toutes ses troupes au front et prié que cela marchait. On usait bien avant cela, d’éclaireurs et d’espions. Il fallait bien avoir le maximum d’informations pour savoir comment vaincre l’adversaire, en minimisant les dégâts de notre côté. Et j’entrais ainsi en jeu à ces moments-là. Quant au point concernant la « trahison » qui semble gêner notre ami en face de nous…

"Et puis, je me fonderais dans la masse. On me prendra facilement pour un de ces bandits, de vieux camarades à qui, on pourrait chuchoter ses secrets sans même connaitre mon nom. Comme si pour s’infiltrer chez vous, une bonne armure faisait la différence."

Je le provoquais un peu, mais j’osais croire qu’il comprenait l’idée. En tout cas il accepta bien cet accord à la bonne heure ! Les choses semblaient bien rentrer en place, et je sentais déjà l’odeur de l’argent promit, sans réelle réduction de la paye, voir minime. Leroy et ses hommes allaient pouvoir me servir, et ceci m’amusait beaucoup. D’ordinaire, je travaillais en solitaire, me débrouillant par moi-même. Mais avoir tout un corps d’armée à sa disposition s’avérait fort pratique. Le plan en réalité ? Qu’ils aillent distraire les hommes de la cible, pendant que j’allais m’occupé de ce dernier personnellement. Le hors la loi serait hors-jeu, tout le monde sera content. De plus, je devinais sans mal, que Jack préférait juste savoir le criminel disparu pour sécuriser ses routes etc.

"Parfait dans ce cas messire ! Mettons-nous d’accord sur un lieu de rendez-vous discret pour que je vienne avec les informations. Puis, je me hâterais d’aller rejoindre le camp d’une façon ou d’une autre pour lancer la comédie. Attendez donc que je revienne. Mais, si d’ici à midi demain, je ne suis revenu, alors vous pourrez agir comme bon il vous semblera."

Une autre possibilité serait que je laisse en plans Jack et ses hommes, les laissant mariner en réalité, pour profiter du fait d’avoir la main libre d’abattre le chef des bandits. Ce serait faisable, surtout si je jouais les assassins discret, tapis dans le noir, frappant au moment le plus propice. Toutefois, je restais un homme d’honneur, qui respectait toujours ses engagements. De plus, je pourrais toujours avoir besoin de renforts, on ne savait jamais.

Fort bien, faisons donc une ellipse. De toute façon, il n’y avait rien d’important à dire. Entrer dans leur bande fut relativement facile. Ils étaient en admiration devant mes prouesses archères et balancer mon désire de richesse et de revanche, suffisait à les convaincre. Toutefois, j’eus du mal par la suite à glaner quelques informations. Quelques doutes subsistaient, mais quelques coups de ma part, eurent effet de les étouffer. J’eus manipulé, trafiquer leurs installations, de quoi créer un semblant de panique où je fus le seul à pouvoir les faire sortir de là. Gravissant des échelons, j’étais plus très loin du roi en un temps record. Mais arriva la date de notre rendez-vous avec notre ami soldat.

"Vous allez leur tomber dessus à un point isolé. Ils devront passer sur un chemin abandonné à la sortie de la forêt. Vous n’aurez qu’à leur faire front à ce moment-là. Moi, je resterais en arrière. Près de leur chef, je saboterais leurs renforts et matériel, ainsi ils se retrouveront bloquer, à votre merci messire."

L’ennemi se fera prendre sur deux font. Un violent et visible, l’autre, discret et filou. Je n’aurais qu’a immobiliser le plus important de la troupe, qui suivront à bon train leur chef. Et tout ceux qui sera transport d’armement également. Je pourrais aussi immobiliser le meneur, privant ces brigands de leur chef et ainsi totalement les désorienter. Ceci serait également une possibilité qui nous serait plus que profitable.

"Ne restons pas ici à trainer top longtemps. Il ne faut pas que je m’absente autant, on compte sur moi justement, pour les derniers préparatifs."

Sans tarder, je me précipitais au camp du bandit. Bien que je me sois dépêché, je ne pus échapper à quelques regards soupçonneux et questions sur la raison de mon absence. Je n’eus aucun mal à prétexter un quelconque motif, du pourquoi cela semblait long, ou bien pourquoi étais-je seul ? La meilleure des réponses, fut de pointé du doigt, leur propre comportement aussi soupçonneux que le miens. Ces criminels pouvaient bien être paranoïaque, aucun d’eux n’eut une aura de sainteté. En tout cas je pouvais lancer le plan comme convenu.

Comme je devais aider aux préparatifs, je veillais à ce que personne ne me vit saboter les armes. Des cordes à arc furent fragiliser, parfois remplacer par une simple ficelle, des armes de corps à corps dont je délogeais la partie métallique pour que quand on s’en servirait, la lame venait à vaciller… Bref, de toute petite chose, pouvant nous assurer la victoire.

Puis, vint enfin le moment. Suivant à l’arrière, j’attendais que notre ami soldat, lançait l’assaut pour que je vienne à neutraliser ceux de l’arrière. Un plan qui se voulait parfait, assurant la capture. Mais il eut un petit soucie.

"Tariq ! Va à l'avent, tu serviras d'éclaireur."
"Pourquoi donc ? Tu ne veux plus que je veille sur toi et le matos comme prévus ?"
"Tu m’as fait comprendre que tu étais bon pisteur. Alors va voir si tout était en paix à l’avant. Ce coin est bon pour une embuscade non ?"

Par toutes les fées ! Voilà qu’à présent, je devenais aussi paranoïaque que le reste de la bande. Aurais-je été découvert ou bien me soupçonnait-on de quelques trahisons ? Ce changement de plan ne me plaisait guère, et pour ne pas trahir trop vite mon jeu, je fus dans la contrainte d’obéir. Jack et ses hommes pourraient me reconnaitre, là n’était pas le problème. Ce que je redoutais, fus que comme le chef n’avait plus personne pour le surveiller, il pourrait à nouveau se volatiliser. Prudemment, j’entrais dans l’atelier.
Ici, plusieurs hommes de notre ami soldat devaient attendre. Pour parfaire mon jeu d’acteur, je criais bien fort, avec une assurance semblable à de l’arrogance :

"Je ne voie rien de suspect ici ! Vous pouvez venir !"

Mais, j’étais loin de m’attendre à la félonie qui allait s’abattre sur nous tous…

Tout s’était passé drôlement vite. A peine la bande eut mit pied à l’intérieur pour s’emparer des richesses des ateliers, qu’une escouade nous tomba dessus. Un black-out total avant que je ne me retrouve dans une cellule. Vous voyiez des murs en bois, puis d’un coup de la pierre et du fer, il y avait de quoi être perplexe. Le réveil en tout cas fut difficile, et au lieu de voir une belle souverette m’apportait un encas, c’était notre cher ami de la garde qui vint à mon réveil.

M’apportant à boire, je choppais la choppe pour me réhydrater. Toute cette aventure m’avait donnée terriblement soif, et l’eau m’aiderait aussi à retrouver les idées claires.

"Alors ça y est ? Vous avez réussis votre coup ?"

J’espérais qu’ils ne s’étaient pas contentés seulement de ma capture et qu’ils avaient finalement mit la main sur la cible. Le plan ne s’était pas déroulé comme prévu, mais il fallait saluer l’adaptation de la garde. Rare fois où je les vis aussi compétent. Par contre, je m’inquiétais un peu pour ma prime. Je devais ramener une tête, et il était hors de mes principes de récolté la gloire de quelqu’un d’autre. Tâchons déjà de savoir ce qu’il en était ici avant tout.

"Je voie que la porte est ouverte. Donc je ne suis pas prisonnier. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?"

Dans ma tête, je cogitais déjà sur plusieurs hypothèses. Mais aussi, comme recevoir un dédommagement pour le service rendu et probablement un contrat perdu. Les gardes eux, avaient au moins leur solde, alors que nous dans le privé, chaque boulot comptait. Il fallait vivre, manger, boire, avoir un endroit où dormir… Voilà un peu pourquoi, la compétition entre mercenaire était parfois violente. Comme des chiens qui se battaient pour chaque bout de viande qui tombait parterre.

Après, sans vouloir me jetais des fleurs, j’étais tout de même plus malin que la plus part de mes confrères et souvent, j’avais un plan de secours en cas de pépin. Loin d’être un bourrin, je savais esquiver les coups et me cacher de l’ennemi.

Je cherchais moult stratégie pour reprendre le dessus et assurer ainsi mon revenu. Bien que j’eusse au fond de moi, un semblant de justice, il y avait trop en jeu pour laisser la cible me filait aussi facilement. Cependant, toute réflexion à un plan fut interrompue par l’étrange proposition du soldat. Pendant les premières secondes, je el dévisageais, pensant qu’il se moquait de moi ou cherchait à m’humilier. Mais non, je ne décelais aucune fourberie de chez cet homme. Et au final, c’était avec joie que j’acceptais, attrapant sa main afin de m’aider à me relever.

"Tu es bien différent des gardes que je connais. On pourrait trouver cela louche l’ami."

En gros, je connaissais deux types de mentalité chez eux. Les simples gardes, benêts, idiots et bon à rien, facilement manipulable. Et ceux ayant un peu d’autorité, possédant un égo démesuré cherchant avant tout la gloire et la facilité. Mais notre ami Jack semblait si différend. Plus altruiste, plus sociable même. A ce demander si on devrait se méfier de cet homme ou pas. Toutefois, j’écoutais son plan. Et quand il demanda mon opinion, je posais mes mains sur les hanches, pensant plus le questionner.

"Ne t’inquiète pas pour mon apparence. Je connais quelques parades pour justifier que je ne sois plus avec ces brigands. Pardonne que je joue les ignares, mais où comptes tu transfert le prisonnier ? Et quand pourrais-je le livrer à mon commanditaire ?"

Il disait me laisser ma cible à ma disposition, puis vira d’un coup sur une histoire de transfert. Il y avait de quoi éveiller la curiosité et la suspicion. Toutefois, je mis en place une demande de garantis.

"Sinon je peux te transporter n’importe qui, vers n’importe où. Cependant, tu comprendras que mes services sont rarement gratuits. Mais je pourrais accepter pour une modeste paye, prix d’amis comme on dit."

Au final, il n’eut besoin de trouver le moindre stratagème pour remporter la partie. Le soldat Jack respecta sa parole, qualité qui se fit rare de nos jours. Me faisant libérer sans souci, il me confia le prisonnier. Je devais avouer me montrer fort surprit d’un tel geste. Entre soldat et mercenaire, l’amour n’était pas au rendez-vous. L’un ayant des préjugés sur l’autre, on ne se faisait pas confiance et alors, on voulait doubler l’autre voyant chez l’autre un être ne valant rien, ne méritant aucune compassion. Et je parlais en termes d’expérience, ayant aussi bien connu des mercenaires que des gens de la garde, cupide et ambitieux. Comment réagirait-il s’il apprenait que je fis partie de l’armée du temps jadis ? Le serait-il un autre jour sans doute.

"De même l’ami. Et si un jour, tu as encore besoin de l’aide d’un mercenaire, n’hésites pas à me faire mander. A une prochaine fois sans doute soldat Jack !"

Et ainsi, nous venions à nous séparer. Oui, cette mission s’était incroyablement bien passée. Ayant put juger des qualités de notre nouvel ami, je sentais qu’au final, on pouvait lui faire confiance et trouver un accord pour de prochaines folles aventures. Allez, sachant me montrer sympathique, je pourrais lui faire un bon prix d’amis. De plus, me montrant moins méfiant, je ne le menacerais pas d’une flèche la prochaine fois, mais tenterais de l’amadouer avec une bonne bière.

Le chemin du retour se fit sans encombre. Et je ne serais quoi vous raconter d’excitant sur le sujet. L’ancienne bande ne tenta en rien pour aider leur chef. Ses comparses furent soit sous les verrous, ou disperser aux quatre vents, ne se souciant plus de leurs anciens amis.

Quant à la livraison, mon commanditaire en fut plus que ravis. Je le vis se frotter les mains, exprimer d’une fois sa gratitude et sa joie. Sans hésiter, il me donna la somme convenue et ce furent nos chemins qui se séparèrent. Il me remercia aussi d’avoir tait son nom dans cette affaire et qu’il n’hésiterait pas, à faires mes éloges auprès de ses amis influents. Un peu de publicité ne faisait jamais de mal après tout non ? Et ainsi je repartais fers d’autres aventures.

FIN !