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Vivre pour vivre Cheryl-Tariq
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Cheryl Daynight
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Cheryl Daynight

Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyMar 6 Aoû - 15:57

Vivre pour vivre

"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde" - Gandhi




L’amour que j’éprouvais pour Tariq était si puissant qu’il risquait de le mettre en danger alors je lui souris et je pris la fuite à peine était-il entré dans la tente avec Ben.

Je courais à travers des feuillages immenses, des larmes coulaient le long de mes joues, je me détestais tellement d’être tombée dans les griffes de ce montre que je n’avais plus goût à de la compagnie.

Fatiguée par cette course et sûrement aussi des restes de la bataille, je m’asseyais à l’ombre d’un grand chêne. Sûrement une des dernières merveilles que je verrais durant un bon bout de temps. Je m’assoupis sans m’en rendre compte et à mon réveil je me retrouvais face à un Tariq, les mains posées sur les hanches et qui plus est avec un air plutôt sévère.

- Pars, ne reste pas près de moi, tu ne te rends pas compte mais tu risques de mourir et tu briserais mon cœur. Tariq….. Je....Vu que je t'ai embrassé sans savoir ce qui m'arrivait, je ....Je t'ai envoûté. Tariq.....Je ne peux pas contrer ce sort et si tu connaissais mon histoire….Crois moi tu fuirais.

Mon cœur tapait dans ma poitrine et je savais que c’était le combat que j’allais devoir endurer :

- s’il restait près de moi, j’allais devoir respecter son choix de ne pas me toucher et je risquais de faire apparaître la sorcière qui était en moi

- ou il partait et mon cœur ne pourrait être qu’auprès de lui m’empêchant de me concentrer sur mon objectif.

Je me sentais perdue et la décision finale lui revenait. S’il était venu me retrouver, c’était certainement pour comprendre. Mais qu’allait-il penser de moi ? Je me mis à pleurer….

© OswinWho


Dernière édition par Cheryl Daynight le Lun 19 Aoû - 16:33, édité 5 fois
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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyVen 9 Aoû - 8:14






Cheryl & Tariq






Vivre pour vivre.



Tout s’était enchainer si vite. Et surtout, tout semblait avoir été basculer. Il fallait que je livre ces têtes d’orcs, il fallait que je me fasse payer et que je disparaissais de cette histoire pour de bon. Mais le dénouement de la bataille, eut quelques répercutions inattendu. Surtout le baiser de Cheryl qui me fit croire à un des plus beaux fantasmes, et la révélation de ce maudit sorcerer qui brisa ma dignité de mâle. Et puis, voir la belle elfe partir comme ça m’eut quelque pu troubler. Fus-je envouté par les charmes de la magicienne ? Peut-être bien, impossible de la chasser elle, nos corps si proches plus d’une fois et ce baiser voler de mon esprit. Elle me hantait et son comportement me troublait à un tel point, que je tardais à accomplir ma mission.

Allant à sa poursuite, je la retrouvais assoupie au pied d’un chêne. Mon ombre servant de couverture, eut l’effet de la faire sortir de sa torpeur.  Et au lieu de vivre un réel conte de fée, où la princesse tomba sous le charme de son sauveur et promis son amour éternel, ce fut la colère de la fée dérangée dont j’eus droit. Alors c’était vrai, elle m’eut envoutée. Cette déclaration pourrait peut-être briser le charme, mais cela n’eut aucun effet dans mes pensées et surtout mes ressentiments. Toutefois, je savais rester moi-même et pour preuve.

"Je voudrais bien, mais on dirait que nous prenions même chemin, alors tachons de faire un bout de route ensemble princesse."

Effectivement, c’était le même chemin, si nous prenions en compte le fait que le miens exigeait de prendre un sacré détour m’obligeant à contourner tout une terre au lieu de la traverser, grossièrement expliquer. Mais en réalité, j’étais devenu un amoureux quelque peu ahuri. L’amant qui cherchait toutes les excuses du monde pour poursuivre celle qu’il aimait. Je voulais la voir, lui parler si c’était possible, comprendre encore mieux ce qui nous arrivait, et qui sait, étancher ma soif en prenant quelques baisers encore. Per le ciel, j’en étais devenu totalement accros.

Humour fait, je sortais un deuxième argument, plus sérieux et à l’argument ayant bien plus de poids. Il fallait que je parvienne à la convaincre de me garder à ses côtés, qu’elle m’aide. Si elle m’eut vraiment charmé par un sort, elle me devait bien cela au moins non ?

"Et puis, ce voyage parait bien être des plus périlleux. Tu auras besoin de quelqu’un sur qui compter et te soutenir. Quelques flèches pour te couvrir ne seront pas de trop. Normalement Ben aurait-dû t’accompagner, au lieu de te laisser à ton sort. Je ne compte pas faire la même erreur."

La dernière phrase fut dite sur un ton proche de la colère. Pourquoi ? Je l’ignorais, c’était comme l’ami d’une belle jeune fille, étant l’amoureux secret de cette dernière qui voulait prouver ses sentiments en la protégeant et faisant voir qu’il faisait mieux que son prétendant. D’ordinaire, mon romantisme était tout autre, plus proche du noble gentilhomme malgré mes origines. Là, je me sentais capable de devenir un loup, un lion pour conquérir le cœur de la belle, mettre en pièce mes rivaux et combler la belle elfe devant moi.  



Un cœur prit ne peut être rendu.


© Méphi.


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Cheryl Daynight

Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyLun 12 Aoû - 16:24

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" Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir "


"Je voudrais bien, mais on dirait que nous prenions même chemin, alors tachons de faire un bout de route ensemble princesse."

Il voulait me suivre malgré tout ?? Je le regardais sans vraiment comprendre.

"Et puis, ce voyage parait bien être des plus périlleux. Tu auras besoin de quelqu’un sur qui compter et te soutenir. Quelques flèches pour te couvrir ne seront pas de trop. Normalement Ben aurait-dû t’accompagner, au lieu de te laisser à ton sort. Je ne compte pas faire la même erreur."

La dernière phrase fut dite sur un ton proche de la colère. Pourquoi ? Je me dis qu’il lui fallait une explication, je me relevais et c’est la voix pleine de larmes que je répondis.

- Ce n’est pas que Ben ne m’aurait pas accompagnée, c’est…..c’est que j’estime….. j’estime qu’il n’est pas concerné….. c’est…..c’est ma quête.

Mes mots se perdirent dans un sanglot et je me blottis dans ses bras, ma tête sur son épaule afin de me calmer. Je ne pouvais exprimer mes sentiments à ce moment là, mon cœur s’emballait mais ma tête restait raisonnée. Je devais lui dire qu’il allait se mettre dans un super guêpier, qu’il risquerait sa vie, que ce n’était pas une bonne idée mais les seules paroles qui me vinrent furent :

- J’ai peur……

Je savais que ce n’était pas ce que j’aurai dû dire mais je n’avais pas vraiment envie de rester seule. Malgré moi j’étais consciente des dangers que nous allions affronter, je savais aussi les lieux où nous serions bien reçus, les lieux de danger mais impossible de les éviter. Je tentais de le dissuader mais sans mettre de conviction.

- Nous allons rencontrer de terribles dangers, nous allons devoir dormir dehors, dans des grottes ou dans des auberges orcs qui ne tolèrent que les couples et ne donnent qu’une chambre. Et encore ce n’est que le bon côté des choses, car nous allons devoir avancer soit dans des contrées sombres et hostiles soit dans des forêts denses emplies de divers animaux dont certains sont dangereux. Je ne veux pas te faire prendre de risques inutiles.

J’avançais mes arguments mais je ne pouvais m’empêcher de dire « nous », c’était comme une évidence en moi, il était l’homme que j’aimais. Allais-je lui expliquer mon passé ? Peut-être mais pas maintenant, j’étais si bien ainsi, blottie entre ses bras,  ses bras qui avaient fini par m’enlacer. J’étais calmée mais j’étais bien, rassurée, protégée. Non pas que je ne sus pas combattre seule mais mon cœur me disait de garder Tariq tout près, de ne pas m’aventurer seule dans les terres hostiles.

Je finis par quitter ses bras si tendres et ramassais mon sac de nain au sol. Je souris en pensant à ce que Tariq dirait quand il verrait tout ce qui allait sortir d’un si petit sac. Rulf m’avait fait un cadeau inestimable. Dieu que mes amis me manquaient.

- Allons-y si tu veux me suivre, nous allons faire un bout de chemin tant qu’il fait jour. Hors de question de voyager de nuit, les dangers sont immenses et une fois m’a suffit. Je te ferais un abri protecteur grâce à mes amis les arbres…..

Je n’en dis pas plus, lui fis un sourire et entamais notre longue marche. Cette nuit serait risquée, les smyrnes trainaient dans le coin. Et ensuite il nous faudrait traverser plusieurs territoires secs et arides mais nous trouverions des villages orcs, certains amis, d’autres sans avis mais dangereux. Nous allions devoir faire environ 50 lieues encourant mille périls mais de superbes paysages allaient croiser notre chemin et je désirais les montrer à celui que j’aimais.

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Dernière édition par Cheryl Daynight le Lun 19 Aoû - 16:33, édité 3 fois
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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyJeu 15 Aoû - 8:22






Cheryl & Tariq






Vivre pour vivre.



Et Cheryl se blottissait entre mes bras, dont je l’entourais fermement à la fois pour la protéger, apporter le réconfort qu’elle exigeait, mais aussi pour la garder auprès de moi. De quelle sorcellerie fus-je frappé ? Car jamais je ne connu un tel envoutement pour une femme. Cheryl était un véritable mystère dont je mourrais d’envie de découvrir de toutes les façons possibles. Ces larmes que je voulais faire sécher, cette peau que je désirais sentir, et ces lèvres que je désirais ardemment embrasser. Il n’eut qu’un pas à faire, juste une action pour être combler de plaisir, mais un obstacle se dressait sur ma route, et en tant que gentilhomme, je ne pouvais en faire abstraction. Toutefois, je comptais bien séduire le cœur de la belle par d’autres moyens.

"N’est donc aucune crainte, je suis là. S’il y a du danger, je le pourfendrais. J’ai déjà affronter bandit et bête et ces terres ne me font pas peur, je me tiendrais à tes côtés, supportant les épreuves que les dieux mettront sur notre route."

Pour elle, je me sentais capable d’affronter tout et n’importe quoi sans me plaindre, risquer ma propre vie, même la donner. Aurais-je finalement trouvé le véritable amour ? Fini les dragues à chaque instant, séduire de belles jouvencelles dans les tavernes ou place du marché. Seule compté cette farouche princesse elfique, dont je me mis à suivre comme un brave petit chien sa maîtresse. Mon cœur battait mille tambours à ses côtés, une voix criait dans ma tête de la prendre, de nous enfuir et oublier nos vies. Que j’aimerais tant le faire. Hélas, un détail me torturait, m’empêchait d’y trouver le plaisir tant exiger. Et mon cœur, en devenant bien lourd, ne put s’empêcher de s’exprimer à la belle.

"Que ce soit ton combat ou non, cela ne change rien Cheryl. Si Ben était aussi bien un homme valeureux, jamais il ne t’aurait abandonné. Il serait là, à tes côtés et te protéger, au lieu de laisser un inconnu le faire."

Plus le temps passait, plus je ressentais de l’animosité envers celui qui se révéla être mon rival. Ce que je recherchais, et bien c’était d’entendre les mots qui me rassureraient, qui m’encourageraient à extraire Cheryl des griffes de ce manant. Pourquoi l’aimait-elle ? Certes, ce Ben était à la fois un chef charismatique, en plus d’être un bel homme. Et ne devait venir de la condition paysanne. Mais plus cela venait, plus j’éprouvais de haine vis-à-vis de lui et cherchai une occasion pour bouter cet homme. Avec un peu de chance, Cheryl l’abandonnera, ou alors, devrais-je me montrer radical envers lui.

Nous avancions donc ensemble, l’un avec l’autre. Je profitais de chaque instant de sa présence. Même si nous ne pouvions nous dévorer l’un l’autre, ce moment resta fort romantique et me fit un bien fou. Brisant la quiétude de notre voyage, je tentais d’ouvrir la discussion avec l’élue de mon cœur.

"Mais dis-moi Cheryl, si le cœur te le permet, quelle est la raison de ce voyage ? Je me doute qu’il est un lien avec le combat mener contre ce sorcier. Mais dois-je être mise au courant de quelque chose pour le bien de notre mission ?"



Un cœur prit ne peut être rendu.


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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyVen 16 Aoû - 16:39

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" Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir "


"Que ce soit ton combat ou non, cela ne change rien Cheryl. Si Ben était aussi bien un homme valeureux, jamais il ne t’aurait abandonné. Il serait là, à tes côtés et te protéger, au lieu de laisser un inconnu le faire."

J’avançais tout en écoutant Tariq et je souriais sans qu’il ne le voit. Je me rendais compte qu’il ne savait pas ce qu’était le monde de la magie ni la puissance des sorts que nous pouvions lancer.

Nous avancions à travers de hautes fougères mais dans ce coin il y avait peu d’arbres. Je connaissais une clairière fort agréable avec un petit étang non loin et un superbe bosquet d’arbres. Nous devions arriver avant la nuit si nous ne voulions pas subir une attaque d’un mirwicht, ces derniers attendaient la nuit noire pour agir. Les paroles de Tariq me tirèrent de mes réflexions.

"Mais dis-moi Cheryl, si le cœur te le permet, quelle est la raison de ce voyage ? Je me doute qu’il est un lien avec le combat mener contre ce sorcier. Mais dois-je être mis au courant de quelque chose pour le bien de notre mission ?"

- Je t’expliquerais tout ce soir dès que nous serons installés, viens accélérons le pas nous devons atteindre ce bosquet si nous voulons rester vivants cette nuit.

Je me mis à courir et vingt minutes plus tard nous étions rendus sans encombre. Je lançais un sort afin que les arbres travaillent pour moi et nous fassent un abri pour la nuit. Tariq me rejoignit et me regardait faire, j’avais tellement l’habitude d’être seule que je ne lui avais même pas demander s’il désirait partager mon abri. J’installais mes affaires, tendant une peau de bête sur le tapis de feuilles aménagé par mes amis les arbres, cela faisait même un coussin pour la tête.  Puis je sortis de quoi manger, de la viande séchée, des galettes de froment, des baies séchées et des pommes. J’invitais Tariq a partagé cet humble repas. Je parlais peu redoutant la nuit tombée. Puis j’invitais Tariq à entrer dans l’abri et je le refermais magiquement bien sûr. Les arbres le recouvrirent de branchages, de mousse et de feuilles diverses nous rendant invisibles.

- Viens installons nous confortablement et je vais te conter mon histoire sans trop entrer dans les détails.

Il s’assit les jambes allongées et je me glissais entre, m’adossant sur son torse. Je lui souris et me mis à expliquer.

- J’ai aimé mon premier époux à la folie. A 14 ans j’accouchais de mon premier enfant et à 18 du second. J’étais professeur à Fortilia et ma vie était douce. Mais cinq ans plus tard, l’envie de voir du pays me dévora et Duncan me laissa partir me faisant promettre de revenir très vite. Mais cela dura 2 ans. Deux ans que je n’oublierais jamais.

Je regardais Tariq qui m’écoutait attentivement. Je repris mon récit.

- Je ne me méfiais pas ou du moins pas assez et je me suis faite enlevée par une horde d’orcs qui me sont tombés dessus alors que je ne m’y attendais pas. Ils m’ont conduite dans un endroit sombre et là j’ai rencontré Kairahl Frost, seigneur tout puissant des terres à l’Ouest des territoires hostiles, la partie Est étant dirigée par son frère Ragnar. Bref, je lui ai résisté et il m’a torturée. J’étais attachée sur un poteau de bois et à chaque fois qu’il tentait de m’embrasser, je lui crachais à la figure et en échange il me griffait laissant pénétrer son sang noir en moi. Au bout de six mois de souffrance j’ai capitulé et il m’a enfermée dans un cachot froid et humide.

Je me calais un peu mieux sur Tariq car j’avais tendance à glisser et il passa ses bras sous les miens. Je lui souris en reprenant.

- Six mois de plus s’écoulèrent sous la dominance de mon tortionnaire qui m’avait mis un collier de domination autour du cou. J’étais comme son petit chien. Dès lors que je retrouvais mon cachot, un jeune homme venait me torturer prenant plaisir à me voir souffrir. Il se nommait Maical. La suite tu la connais, il m’a ensorcelée me rendant amoureuse de son père, ce que j’ignorais à ce moment-là. Je pense que tu as entendu ce qu’il m’a dit vu comme il criait de haine et de rage sur moi. Mais il a recommencé et je l’ai tué….

Je restais pensive et n’en dit pas plus. Je regardais celui que j’aimais et lui souris en disant :

- Et si nous dormions ?

Je n'aimais guère m'étaler sur mon passé, je me relevais, dégrafant mon surcot, puis je posais mes bottes, mes armes et laisser glisser mon surcot au sol. Je le ramassais et le glissais dans mon sac de nain ainsi que le reste de mes affaires. Je suggérer à Tariq de se préparer lui aussi pour la nuit, je sortis une autre peau de bête de mon petit sac de nain et je m’allongeais étalant la peau qui devrait largement nous couvrir tous les deux. Je dis un « bonne nuit » à Tariq et je m’endormis.

Sur le matin, je ressentis le froid et machinalement je me rapprochais de Tariq, me blottissant contre son corps chaud alors qu’il dormait profondément. Je me rendormis la tête posée sur son torse. A mon réveil, j’oubliais où je me trouvais et m’étirais tapant involontairement mon compagnon. Je relevais la tête vers lui et je vis son regard dans le mien. Je ne sais ce qui me prit à ce moment-là mais je me soulevais un peu afin de pouvoir capturer ses lèvres, s’en suivi un baiser passionné qui me comblait de bonheur.
Puis je me ressaisis, honteuse de ce que j’avais fait car Tariq m’avait fait comprendre qu’il me considérait comme une femme facile. "Etes-vous si malheureuse en ménage pour vous rabattre sur un plus beau choix ? Pas que cela m’a déplu, vous êtes une vraie fée de la nature. Et d’ailleurs, je comprends votre fait, mais ne redoutez-vous pas, la colère de votre époux ?" Ses paroles résonnaient encore dans ma tête.

Je m’enfuis ouvrant le passage de l’abri et désirant oublier ses paroles douloureuses, je courus jusqu’à l’étang, plongeant dans l’eau après avoir retirer ma chemise. Parfaitement nue, je sentais l’eau qui caressait ma peau et je me détendais doucement. Pourquoi aimer autant un homme aussi sarcastique et imbu de sa personne ? Mais je l’avais dans la peau, je le désirais si fort que je doutais de mener ma quête à bien. Je m’étendis sur l’eau donnant un petit coup d’élan avec les pieds et me laissais aller. J’étais bien et je voulais en profiter encore un peu. Au bout d’un moment je rejoignis la rive, je ramassais mon sac de nain en sortant un drap pour m’essuyer puis je me revêtis. Me sentant à nouveau prête à affronter tous les dangers mais d’abord affronter celui que j’aimais. Je le trouvais vers l’abri et j’entrais ramasser mes peaux d’ours afin de les avoir pour la nuit prochaine. Je le rejoignis sans mot dire mais je rêvais de dormir à nouveau dans ses bras et plus encore…..

- Nous allons reprendre la route et nous ferons une pause lorsque le soleil sera haut dans le ciel. Je te demande de ne pas juger ma réaction de ce matin, s’il te plait….Je t’aime et c’était juste un geste spontané.  

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Dernière édition par Cheryl Daynight le Jeu 22 Aoû - 15:44, édité 1 fois
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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyMar 20 Aoû - 13:28






Cheryl & Tariq






Vivre pour vivre.



Cheryl me promettait toutes mes réponses plus tard, accord que j’acceptais sans protester. Mais une question me torturait tout de même. Pourrait-elle m’aimer et oublier son Ben ? Devrais-je la libérer de ce fardeau ? Un seul mot et j’irais lui planter une flèche entre les deux yeux pour qu’enfin, la belle princesse elfique et moi, finissions ensemble à jamais.

Usant de sa magie, Cheryl nous fit un abri qui me paraissait très intimiste, ce qui n’était pas pour me déplaire. Prenant place, je pris plaisir de la tenir entre mes bras, la tenant fermement sentant nos corps l’un contre l’autre. Humant son parfum sauvage dans ses cheveux, j’écoutais son récit sans perdre un mot. Que j’adorais entendre sa voix, elle ressemblait fortement au chant d’un rossignol. Mais, la première partie de son récit, me fit comme un pincement au cœur. Une dure réalité qui frappait à ma porte et donc, je cherchais une raison pour la laisser dehors. Mais ce fut bien plus difficile que d’affronter toute une garde tout seul.

"Tu sembles en effet l’aimer lui aussi."

La jalousie revenait malgré tout. Qui était ce Duncan ? Était-il encore vivant ? Combien d’hommes avaient partager la couche avec Cheryl ? Cette femme me rendait fou. Je ne vivais plus qu’à travers elle, cherchant son consentement, qu’elle dise les mots les plus puissant de notre monde pouvant changer le destin des hommes. Non, elle continua sur son histoire, narrant cette fois un passage qui cette fois-ci, m’emplissait de colère. En rage contre ce sorcier, je serrais bien plus fort Cheryl contre moi, la protégeant contre cette ancienne menace comme si elle était là, en face de nous. Me remémorant notre dernière lutte, je comprenais mieux ce qu’il se passait et je regrettais de ne pas avoir tuer ce sorcier noir de malheur moi-même.

"Tu n’as fait que te défendre, ce sorcier méritait mille mort."

L’enlaçant pour la faire sentir toute la sécurité que je pouvais lui offrir, nous allions dormir. Je contemplais encore son visage assoupi, rêvant d’un doux baiser, de caresser sa peau et finalement, officialiser notre union. Mais… Je ne pouvais pas songer lui imposer quoi que ce soit de ma part. Même si ses sentiments envers moi semblaient clairs. De grâce, je m’endormais à côté de cette nymphe.

Au réveil, j’eus l’agréable surprise d’un doux baiser. Ses lèvres douces et parfumés m’en ivraient et sans rien contester, j’en réclamais encore, jusqu’à ce qu’elle coupa le lien entre nous si violemment, qu’elle prit la fuite. Quoi ? Que se passait-il enfin ? J’étais déboussoler, ne comprenant pas. Elle m’aimait, mais me fuyait en même temps ? Son cœur… Mon cœur hurlait de douleur ! Je me sentais idiot et en colère contre celle à qui j’eus voulu vouer ma vie. Mais que pensais-je ? Cheryl partageait son amour avec Ben et ce Conrad… Qui étais-je moi dans toute cette histoire ? Tant de question qui me tourmentait. Au final, ce n’était que de la colère venimeuse qui remplaçait mon sang dans mon cœur. Alors, je commençais déjà à remballer notre camp quand Cheryl revint, affirmant que nous devions partir et présentant ses excuses.

Impossible de calmer l’ardeur en moi. J’eus le sentiment de mettre fait avoir, n’être qu’un simple pigeon pour elle, un esclave qu’elle jettera à la première occasion. Et pourtant, je poursuivais cette aventure alors que je n’avais plus rien à y gagner.

"Il faudrait que tu sois sûr de toi. Car là j’ai le sentiment que tu me mènes en bateau, ou bien tu ne sais jamais ce que tu veux. Il faudra que tu choisisses. Sinon, le destin s’en chargera et il se pourrait que tu n’apprécies pas son choix." Soit je partirais l’abandonnant, ou bien finirais-je pas tuer mes rivaux.

Quoi qu’il en soit, nous poursuivions notre route, suivant de près Cheryl elle seule connaissant la route. Mais je n’arrivais pas à me calmer. Je l’aimais sans aucun doute, mais elle, pouvait le dire aussi, on s’entait que son cœur ne m’était totalement vouer. Pourquoi était-ce si compliqué ? Pourquoi ne pas avoir rencontrer une simple jeune fille pour une romance d’un soir ? Était-ce cela le véritable amour ? Si c’était si néfaste, je n’en voulais plus, préférant ma vie d’homme libre et sans contrainte. Même si au fond de moi, je ne pouvais chasser l’elfe de mes pensées comme si elle faisait partie de moi.

"J’espère que ce n’est pas trop loin."



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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyJeu 22 Aoû - 16:25

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" Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir "


"Il faudrait que tu sois sûr de toi. Car là j’ai le sentiment que tu me mènes en bateau, ou bien tu ne sais jamais ce que tu veux. Il faudra que tu choisisses. Sinon, le destin s’en chargera et il se pourrait que tu n’apprécies pas son choix."

Je ne savais que répondre à Tariq, j’étais moi-même perdue. Je l’aimais si fort que j’étais incapable de le lui dire. Je méritais sûrement sa remarque. Je repris le chemin et de colère je donnais des coups de pieds dans les racines des arbres. Au bout d’un moment un grand frêne me fit remarquer qu’il ne m’avait rien fait et je me retrouvais stupide.

C’est alors que mon compagnon me posa une question mais au lieu de répondre gentiment je laissais déclencher ma colère. Colère stupide vu que ce n’était pas dirigé contre lui mais contre moi-même.

"J’espère que ce n’est pas trop loin."

- Si tu t’ennuies déjà avec moi, tu peux rebrousser chemin car si tu parles de notre destination finale, nous en avons pour plus d’un mois à pied et si c’est pour te reposer….Ben tiens appuies-toi contre un arbre….

Des larmes de colère me montaient aux yeux et je me retournais rapidement afin qu’il ne les voient pas.  J’avançais d’un pas rageur et soudain me retournant, je ne le vis pas. Je n’avais que ce que je méritais. J’avançais au lieu de revenir sur mes pas afin de dire à Tariq que je l'aimais, que je désirais qu'il reste près de moi. Mais trop orgueilleuse sans doute je continuais droit devant moi lorsque deux loups vinrent à ma rencontre.

- N’avance plus princesse, tu es en danger, un ours enragé défonce tout sur son passage. Nous allons te protéger.

A peine avaient-ils communiqué avec moi, qu’un coup de patte violent me jeter à terre m’arrachant un hurlement. En tombant je m’assommais contre un tronc d’arbre….


Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq Ours-f10

A mon réveil, j’étais dans une grotte allongée sur une couverture, quelque chose me gênait dans le dos mais en bougeant je me rappelais l’attaque. Mon dieu ! Tariq…..

Je me redressais et je le vis assoupi non loin de moi. Il avait fait un feu qui était bien chargé et il avait dû s’assoupir à force de me veiller. Il était revenu malgré ma méchanceté. Je le laissais dormir et me levais, je pris quelques affaires et je sortis afin de me rendre à un lac non loin où coulait une superbe cascade. Une fois sur place, je sortis mon savon que les nains m’avaient offert. Je posais mes affaires et une fois nue, je me glissais sous la cascade afin de bénéficier de ses bienfaits. L’eau coulant sur ma peau soulageait mes douleurs et je réussis à me prodiguer des soins afin de me remettre en forme. Je ne voyais pas si j’avais des blessures et en me retournant, je vis apparaître Tariq guère plus vêtu que moi. je lui tournais toujours le dos :

- Veux-tu profiter de mon savon ? Si tu veux je te frotte le dos ? Viens

Tariq me sourit et s’approcha de moi, bon sang que je le désirais mais le lui dire ferait que renforcer ses dires.  Mais j’avais l’impression qu’il avait changé et je ne sus que dire :

- Maintenant que tu es mouillé, tournes toi que je te savonne le dos.

Je passais rapidement le savon sur tout son dos et le lui tendit afin qu’il puisse se laver le torse. Puis j’étalais le savon,  d’abord rapidement afin de le faire mousser puis je commençais à prendre plaisir à caresser sa peau. J’étais tellement à ma rêverie que mes caresses se firent plus tendres…. plus… délicates…. laissant mes doigts caresser son dos doucement…. très doucement ….. en descendant jusqu’à la chute de ses reins. J’avais envie de glisser mes mains sur son torse et me coller à lui mais je n’osais aller plus loin de peur qu’il me rejette. Alors je laissais mes mains remonter doucement jusqu’à ses épaules…..


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Dernière édition par Cheryl Daynight le Dim 25 Aoû - 16:03, édité 1 fois
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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyDim 25 Aoû - 8:48






Cheryl & Tariq






Vivre pour vivre.



La situation devenait de plus en plus tendue. L’amour qui semblait m’animé, me poussait vers une part si sombre en moi que je ne crus jamais rencontrer. La colère m’habitait, et je ne savais pas contre qui, elle était dessinée. Envers Cheryl qui ne savait pas quoi décidée, laissant place à un doute des plus tortueux ? Envers Ben, ce rival violent qui représentait le seul obstacle entre moi et le bonheur imaginé ? Ou bien justement envers moi-même, pour me comporter ainsi et être tomber amoureux d’une femme impossible ?

Quoi qu’il en soit, il me fut impossible de raisonner à tel point, que je préférais partir, ne supportant plus tout cela. Mon visage était celui de la colère, mais mon âme pleurait autant qu’un déluge de larme. Avant, je vivais heureux, pépère comme on disait. Sans réel soucie, vivre le jour au jour et n’ayant aucun réel attache. Et puis, tout avait changer. A présent j’étais un captif de l’amour, enchainer à une femme, dont à chaque tentative pour briser un lien de fer, me procurait une vive douleur.

Puis soudain, j’entendis des rugissements. Mon sang ne fit qu’un tour et mon esprit me mit en alerte d’un danger. Pensant de suite que Cheryl était en difficulté, j’oubliais ma colère et retournais auprès d’elle tel un preux chevalier. L’horreur manqua de me pétrifier. Cheryl était étendue là, aux pieds d’un ours sauvage. La rage me revenait, mais plus contre l’elfe. Sans hésiter, je décochais aussi rapidement que le vent, trois flèches qui ne manquèrent pas leur cible, une première touche l’Ours dans la panse, puis le coup et enfin l’œil. La bête voulu riposter, mais elle comprit vite qu’elle devait fuir.

Ramassant Cheryl, je l’emmenais dans un lieu où je pouvais veiller sur elle, et la soignée. Fatigué, je m’endormis à ses côtés, un bras dessus ses épaules. J’aurais voulu plus, mais quelque chose m’interdisait cela, alors je dormais. A mon réveille, je la retrouvais entrain de se laver à une source. Et loin de me sentir gêner, je me rendais auprès d’elle où elle prit soin de ma toilette. Ses doigts étaient si délicats, et chaque geste une caresse.

Ce contact me rendait fou. A croire que les elfes savaient charmer un humain grâce à n’importe quoi. Le bout de ses doigts me firent frémir, je ressentais l’envie monter en même temps que ses gestes parcourant ma peau crasseuse. Alors, me retournant, je tentais un baisé à la princesse elfique. Ressentir le goût de ses lèvres, vouloir l’avoir rien que pour moi. Cette fois s’en était sûr, c’était moi qu’elle désirait plus que tout. J’étais son champion, l’élu de son cœur, c’était obligé qu’elle n’aimait que moi.

"Pourquoi continuer ? Et si on abandonner tout, qu’on allait vivre loin de tout cela, juste toi et moi ?"

La prenant dans mes bras, je plongeais mon regard dans le sien, profitant de ce contact qui mettait en ébullition tout mon être. Beaucoup avait convoité la belle, mais c’était moi qui avait remporter la guerre il fallait croire. Et je ne disais pas ces paroles en l’air, je me sentais prêt à tout sacrifier pour celle que j’aimais. Oublier ma vie de mercenaire, nous isoler où nous pouvions vivre notre amour, oublier nos soucie et les laisser crever dans leur trou.

"Je serais toujours là pour toi Cheryl. Je te protégerais, je garantirais ta survie, aussi vrai que nous nous aimons. Tu n’as pas idée jusqu’où je peux aller pour toi. Je crois même, que les dieux ont arranger notre rencontre."




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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyDim 25 Aoû - 17:25

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" Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir "


Alors, il se retourna et me donna un tendre baiser. Sentir à nouveau le goût de ses lèvres me chavira le cœur.

"Pourquoi continuer ? Et si on abandonnait tout, qu’on allait vivre loin de tout cela, juste toi et moi ?"

Il me prit dans ses bras, plongea son regard dans le mien, et j’en profitais pour me serrer contre lui et apprécier sa peau sur la mienne.

"Je serais toujours là pour toi Cheryl. Je te protégerais, je garantirais ta survie, aussi vrai que nous nous aimons. Tu n’as pas idée jusqu’où je peux aller pour toi. Je crois même, que les dieux ont arrangé notre rencontre."

Je lui souris et me laissais aller entre ses bras, caressant son dos mais cette fois-ci en le gardant dans mes bras, tout près de moi et me délectant de ses baisers. Je n’avais pas envie de stopper cet enchantement, je me sentais vivre. Ses paroles douces et réconfortantes me rassurèrent puis je me détachais doucement, l’attirant en direction de la grotte. Je lui offrais quelques baisers avant de l’inviter à s’allonger près de moi sur la couche.

Ainsi dans les bras l’un de l’autre nous profitions pleinement de notre amour et si je ne lui avais pas répondu, c’était simplement pour profiter de cet instant magique. Je lui caressais le torse toujours avec délicatesse tout en déposant multiples baisers sur sa poitrine offerte, avant de lui offrir mes lèvres à nouveau. Nous caressions nos corps, désirant nous découvrir, mais je ne le laissais pas aller plus loin afin de profiter encore de moments de tendresse dans ses bras. Ne pas en arriver à être trop rapidement un couple d'amants encore un baiser et je m’endormis dans ses bras.

Au petit matin, lorsque j’ouvris les yeux, je vis son regard brillant et cette fois je profitais pleinement de mon baiser de bonjour sans m’enfuir. Cependant je me devais d’être honnête avec lui et lui dire mon ressenti.

- Je t’aime …… Je ne peux t’expliquer à quel point. Alors je ne veux pas te faire fuir ..... mais .... je désire te parler franchement.

Un autre baiser avant de commencer face à son soudain air inquiet. Je lui souris et me retournais à plat ventre, accoudée afin de lui expliquer droit dans les yeux.

- Alors si tu veux savoir si je pense à Ben en ce moment ? .... la réponse est non. Si je ressens toujours de l’amour pour lui en cet instant ? ..... la réponse est non. J’ai surtout envie de t’aimer à l’infini, profiter de tes baisers, toucher ta peau et rester dans tes bras.

En disant cela je lui volais quelques baisers en passant avant de lui déchirer le cœur.

- Cependant .... Ben est mon époux et ....  je suis censée ....  lui rester fidèle. Nous avons eu deux enfants et je les aime. Mais cet amour naissant pour toi dépasse toute logique. Je veux vivre pour ne pas te perdre, je veux vivre pour t’aimer, je veux vivre pour vivre et profiter de notre amour. Laisse-moi rester près de toi ..... laisse-moi t’aimer..... Cependant nous devons faire cette quête afin de savoir ce qu’il en ressortira, savoir si notre amour résistera et seulement à ce moment là je saurais si je t'appartiens ou non.

Tariq ne disait mot et je compris que je l’avais perturbé. Je devais lui montrer que je le désirais, que je l’aimais plus que tout alors je me rapprochais toujours plus près, mon corps brûlant de désir et l’embrassais passionnément avant de me blottir de nouveau dans ses bras jouant avec mes doigts sur son torse. je lui expliquais ce qui nous attendait tout en le caressant et l'embrassant avec passion. Mes phrases étaient hachées par des baisers volés mais il devait comprendre que c'est lui qui comptait le plus au milieu de tout cela.

- Le programme que je t’offre est rempli d’embûches ..... nous allons risquer nos vies .... mais je te soignerais autant que je le pourrais. Nous n’avons pas eu trop d’obstacles pour le moment et .... nous allons vite en rencontrer. Dès aujourd’hui ...... nous allons devoir traverser la partie ...... des fougères géantes ..... au risque de nous faire piéger ..... par des serpents ou ..... des cafards géants. Mais dès ce soir.... nous pourrons dormir .... dans une auberge orc et ..... nous pourrons nous aimer. La suite .....traverser des forêts de ronces noires et immenses ..... parcourir la forêt dévastée .....mais tout en trouvant quelques havres de paix .....où nous pourrons nous aimer ..... Alors toujours partant ?

Je me lovais contre lui, je lui volais encore des baisers, je l’avais ancré en moi. Etait-ce seulement l’effet du sort de Maical, je commençais de douter et si nous n’allions pas au bout de cette quête, nous ne saurons jamais si nous nous aimions vraiment ou pas. Mais pour l’instant je ne désirais qu’une seule chose, rester là dans ses bras durant plusieurs heures voir sacrifier la journée. Je me fis plus désireuse et je me donnais à lui.

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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyMer 28 Aoû - 8:24






Cheryl & Tariq






Vivre pour vivre.



Enfin je n’étais plus qu’à ca d’obtenir ce que mon cœur désirait tant depuis si peu. Seuls, nous pouvions nous abandonner à notre amour, nous a donnant aux baisers et aux caresses. Chacun de ses touchers était en plein de sensualité Sa peau, ses lèvres, tout me faisait frémir et me rendit ivre de son corps et de son amour, nous vivions quelque chose où le doute ne semblait y avoir sa place. Et pourtant, quelque chose bloquer. Impossible de voir nos deux corps fusionner ne formant plus qu’une seule chaire, car quelque chose encore me retenait. On aurait dit des mains griffues invisibles qui s’accrochaient à moi, me tirant en arrière quand je comptais consommer, me préservant d’un amour chaste et pur.

Alors assoiffé de celui de Cheryl, je me contentais de nos caresses sur notre peau découverte et de nos baisers, jusqu’à ce que la fatigue eût raison de nous. Au petit matin, nous restions là, blottit dans les bras de l’un et de l’autre, ne pouvant plus nous détacher. Là, l’elfe m’apporta quelques précisions qui réchauffaient mon cœur, me convainquant de son amour pour moi, que j’avais bel et bien gagner.

"Je n’ai pas l’intention de m’en aller Cheryl. Aussi vrai que tu m’aimes, et que je t’aime, je resterais avec toi quoi qu’il en coûte." Et nous nous embrassions à nouveau.

J’aurais aimé que nous oublions cette quête et que nous partions loin de ces terres maudites pour vivre notre idylle. Mais cette mission semblait tant compter pour Cheryl, alors je l’aiderais à l’accomplir, risquant ma vie pour elle.

"Toujours partant."

Et ainsi nous nous enfoncions encore plus dans les terres hostiles. Comme promit, nous passions par les fougères géantes. La végétation était si haute, qu’on aurait cru que nous avions rapetisser par un quelconque sortilège. Et l’herbe était si dense, que non seulement il fallait forcer pour la repousser, mais n’offrait que peu de visibilité. Tirer à l’arc serait difficile. Je manquerais soit ma cible, ou bien les fougères offriraient une bonne protection à tous agresseurs. Devant faire une croix sur mon arme fétiche, je dégainais mon épée. Si je devais tailler en pièce un quelconque monstre, ce ne serait qu’au corps à corps, ce qui ne me rassurait point.
Soudain, un bruit des plus fins résonna entre la plantation.

"Attention..."

Pas prudent, il fallait faire attention. On nous épiais, je sentais un regard menaçant sur nous et comme tout bon prédateur, la chose savait attendre le moment venu pour frapper. Chaque seconde semblait duré une minute, les minutes des heures. Le cœur battant fort, redoutant ce qui allait nous tomber dessus. Et puis tout à coup, aussi rapide que l’éclaire, quelque chose me faucha.

Je retomber à quelques mètres plus loin, roulant sur le dos pour me remettre en position d’attaque, quand je vis ce long corps vert se faufiler entre les herbes et disparaitre aussi rapidement que le vent.

"Un serpent géant !" Criais-je à Cheryl.



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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyMer 28 Aoû - 19:46

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" Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir "


"Toujours partant."

Nous ramassions nos affaires nous volant quelques baisers lors de nos croisements et ainsi nous nous enfoncions encore plus dans les terres hostiles. Tout d’abord les grandes fougères, je n’avais que ma tête qui dépassait et du coup tous mes sens étaient en alerte. Tariq dégaina son épée et j’en fis de même. Soudain, un bruit des plus fins résonna entre la plantation.

"Attention..."

Tariq l’avait aussi entendu et me mit en garde. Et puis tout à coup, aussi rapide que l’éclair, quelque chose le faucha. Je fus tellement surprise que je ne vis rien venir et ne comprenais pas ce qui se passait.

Tariq réapparut quelques mètres plus loin, reprenant une position d’attaque et il me cria

"Un serpent géant !"

- Ne bouge pas, il va sûrement revenir, il n’a pas eu ce qu’il voulait mais je ne pense pas que ce soit de nous qu’il est envie de se gaver.

Je remarquais des petits lapins qui essayaient de se cacher aussi bien qu’ils le pouvaient. En fait nous gênions les attaques de notre dévoreur vert. Alors que je faisais signe à Tariq de me rejoindre, ce satané serpent m’envoya dans les airs à mon tour et je retombais aux pieds de Tariq, prenant à mon tour une position d’attaque. Lapins ou pas lapins, je me disais que cette sale bête n’allait pas s’en tirer comme ça et que ce midi nous aurions du serpent frais au menu.

Lorsqu’il réapparut cette fois, nous comprenions vite que ses nouvelles proies c’étaient nous. Comme un seul guerrier, nous attaquions en même temps et le tailladions bien copieusement.

- Allez, on récupère quelques morceaux pour le déguster tout à l’heure, cuit avec un bon feu et bien rôti, tu vas te régaler.

Je lui souris, j’étais heureuse, amoureuse et tellement en confiance que je me sentais en sécurité et aimée. Tariq m’avait promis de ne pas m’abandonner et d’aller au bout de cette quête. Mais cela allait-il détruire notre amour ? Je préférais ne pas penser à cela et de peur de le perdre, je me hasardais à lui voler un baiser avant de partir en courant devant lui. Je connaissais une clairière où nous allions tranquillement faire un bon feu et cuire notre bestiole. J’étais si heureuse que tout me semblait merveilleux et je ne me méfiais pas. Des loups m’entourèrent rapidement. Je stoppais net ma course et leur fis face, leur demandant ce qui se passait. Mais leur agressivité ne disparaissant pas, je me retournais et vis Tariq prêt à tirer. Sans réfléchir, je le figeais afin de connaître les nouvelles que les loups m’apportaient. Je lui expliquerais plus tard.

- Princesse, tu es amoureuse et le roi le sait. Ne continue pas, n’entre pas sur son territoire, il te veut et il le tuera.

- Je ne le crains pas et je protègerais celui que j’aime. Pourquoi me mettez vous en garde ?

- Tu nous as sauvés Princesse et tu as notre gratitude éternelle. Le roi désire t’effrayer et plus tu avanceras vers son royaume et plus tu vas risquer ta vie et celle de ton compagnon. A ce moment là il fera celui qui te portera secours et il fera tout pour que tu lui appartiennes de nouveau

- Merci, je serais prudente et maintenant sauvez-vous je ne peux pas le laisser ainsi.

J’attendis qu’ils fussent suffisamment loin et surtout hors de portée de tir de Tariq. Je le libérais sans mot dire et je me mis à préparer un feu pour cuire notre serpent, pas trop compliqué pour moi de déclencher une flamme. Suite à la mise en garde des loups, je ferais attention à mon amant, je ferais en sorte qu’il reste près de moi, je ne voulais pas le perdre. Perdue dans mes pensées et embrochant mon serpent, je ne fis pas attention à l’approche de Tariq. Lorsqu’il fut près de moi, je me rendis compte qu’il n’avait pas l’air spécialement content. Quelle sotte ! J’avais utilisé ma magie pour le bien de tous et pas pour le frustrer. Mais il était en droit de dire sa façon de penser.

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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyDim 1 Sep - 13:40






Cheryl & Tariq






Vivre pour vivre.



L’amour pouvait transformer un homme. Soûle de ce vin divin, de ces baisers rosés, et de ce parfum enivrant, je me sentais tellement puissant. Rien que la présence de ma belle suffisait à me persuader que rien ne pourrait nous venir à bout. Et pour preuve, nous venions d’abattre le monstre ensemble, dans la joie et la passion de notre amour. Quelque soit le danger final de cette histoire, je me sentais prêt à l’affronter.

Allant manger, des loups nous tombèrent dessus. Désirant protégée mon aimée, je voulu les embrocher avec mes flèches, mais Cheryl me trahissait en usant de sa magie sur moi, me pétrifiant sur place. Elle voulait visiblement causer avec les prédateurs. Quoi qu’il en soit, libérer du charme, je ne fus que de mauvaise humeur, et quand je me rendis auprès de la princesse, ma mine était celle d’un homme courroucé.

"Un simple non ou demande d’attendre aurait suffi ! Inutile de gaspiller ta magie sur moi."

Comment je le vivais ? Et bien, imaginez que si je ne voulais pas que Cheryl fasse quelque chose, je lui aurais planter une flèche dans le bras ou l’épaule. Encore là, je n’eus aucune blessure si ce n’était émotionnel. Ce simple geste eut bien plus d’effet qu’on aurait put le croire. Car là, une voix chuchotait comme quoi, elle ne me voyait que comme un barbare, homme violent dont elle ne fit confiance en la force de son jugement. En gros, c’était comme si elle n’avait pas hésité à me sacrifier aussi facilement pour des bêtes sauvages.

Je m’asseyais par terre, près du foyer, mais ne cherchais plus trop la proximité avec mon amour. Quelque peu vexer, je n’osais plus trop l’approcher. Tendant mes mains vers le feu pour me réchauffer, je gardais cette expression sombre sur le visage.

"Sauf si tu me voie comme un maudit mercenaire brutal sans cervelle et compassion. Est-ce que c’est ce que tu penses de moi ? M’aimes-tu pour cette image viril que tu te fais ?"

Il eut déjà de nombreuses demoiselles qui restèrent sur l’image romancer du mercenaire. Homme fort, sombre, viril, fort et torturer… Un prince charmant sombre et sauvage qui éveillait les bas instincts de la gente féminine. J’en eus déjà joué pour m’approcher de ces femmes qui me dévoraient des yeux à cause de cette légende. Mais, ce n’était qu’un plaisir passager. Ce que j’éprouvais pour Cheryl, était différend. C’était en réalité magique, puissant, intense, vrai ? Je cherchais à avoir la preuve du partage de ce sentiment, la promesse d’un amour inconditionnel. Mais à chaque fois, je prenais pour preuve ces baisers, son regard… Et en même temps, de nombreuses choses me firent douter et je sentais monter en moi, une colère de plus en plus forte. Pour m’aider à me calmer, je proposais l’idée suivante :

"Je vais monter la garde, voir s’il n’y a pas d’autres danger dans le coin. Et si possible, ne pas trop faire de mal aux bestioles." Ces derniers mots furent prononcer sur un ton de mépris.



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" Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir "




"Un simple non ou demande d’attendre aurait suffi ! Inutile de gaspiller ta magie sur moi."

Il s’asseyait par terre, près du foyer, mais ne cherchait plus trop ma proximité. Etait-il quelque peu vexé, je n’osais plus trop l’approcher. Il gardait une expression sombre sur le visage avant de reprendre.

"Sauf si tu me vois comme un maudit mercenaire brutal sans cervelle et compassion. Est-ce que c’est ce que tu penses de moi ? M’aimes-tu pour cette image viril que tu te fais ?"

"Je vais monter la garde, voir s’il n’y a pas d’autres danger dans le coin. Et si possible, ne pas trop faire de mal aux bestioles." Ces derniers mots furent prononcés sur un ton de mépris.

Ouh la la ! Ma petite Cheryl, cette fois je pense que tu en as fait une. Il m’en voulait parce que je l’avais figé mais n’était pas plus intrigué que ça que je parle avec des loups. Ben voyons c’est vrai que c’est naturel. Je devais le laisser se calmer un peu et même si l’air était un peu vivifiant aujourd’hui, je décidais d’aller me baigner. J’aimais cela et ce serait peut-être la dernière fois avant bien longtemps que je puisse le faire en pleine nature.

Je me rendis à une crique tout près d’où j’avais posé le camp, sachant Tariq de l’autre côté, je ne risquais pas grand chose. Il n’allait pas m’abandonner pour l’avoir figé quand même ? Nager me détendait mais surtout me permettait de garder mon calme. J’étais bien et je me laissais aller au gré de l’eau durant un bon moment. Puis je me dis que j’étais une belle petite peste et que je ne pouvais pas laisser Tariq penser cela de lui.

Je me moquais un peu de son côté maraudeur, et il était loin d’être sans cervelle et sans compassion sinon il aurait déjà pris ses jambes à son cou. Nous devions arriver à la ville orc avant la nuit sinon nous ne pourrions pas entrer. En plus nous devions paraître comme un couple uni si nous ne voulions pas qu’on nous remarque et ainsi obtenir une belle chambre. Mais nous avions encore pas mal de route et les faire dans ses conditions n’était pas le plus idéal.

Je l’aimais et je ne voulais pas le perdre. Rien qu’à cette idée mon cœur se serra. Je sortis de l’eau, me séchais et me rhabillais, laissant mes cheveux attachés sur le haut de ma tête. Il était revenu au camp et je me fis discrète pour m’approcher. Une fois près de lui je lui fis une jolie mimique avec un beau sourire. Allait-il me pardonner ? Allait-il céder à l’envie folle que j’avais de l’embrasser ?

- Oh mon amour, je suis tellement navrée, tu vas mieux ?

Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq Tariq_11

Spoiler:

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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyLun 9 Sep - 8:28






Cheryl & Tariq






Vivre pour vivre.



Tout se bousculait en moi. Ces sentiments si contradictoires, allaient bientôt me rendre fou. J’aimais Cheryl, j’étais convaincu de mes sentiments, mais j’étais à la fois en colère contre elle, tout en la désirant. Et si je faisais fausse route ? En quoi je ne savais pas. Reprenant le sujet de la dernière fois, être mercenaire avait l’avantage de séduire les jeunes femmes. Peu importait comment elles me percevaient, j’en tirer parti quelque fois. Mais là, c’était différend. Je voulais que Cheryl me voyait autrement. Pas une brute épaisse, un fantasme pour un coup. Non je voulais me rassurer de ses sentiments, trouver la preuve ultime que son amour pour moi était vrai, et non juste une passion pour un héros sombre de ballade.

Jamais de ma vie, je ne m’étais sentis dans une telle situation. Comment m’en sortir ? Devais-je au final l’abandonner ? Une idée qui me paraissait au combien impossible, je ne le voulais pas. Finalement, je reviens auprès de la fée. M’asseyant à côté, cette dernière me lancer un regard d’enfant innocent, et me parla sur le ton de la taquinerie. Ceci eut le don à la fois de m’énerver, mais aussi à m’amuser. Qu’elle était belle. Courageuse, forte, intelligente, compatissante… Tout ce qu’il fallait pour une bonne compagne. Je désirais ardemment poser mes lèvres sur les siennes, mais ce fut difficile sur le moment.

"Juste, évites donc cela la prochaine fois. Si tu m’aimes, il faut que tu me fasses confiance."

Voilà donc la seule condition, la seule preuve que j’exigeais pour l’heure. Pauvre homme que je fusse, empêtrer dans une toile d’araignée, où chaque effort pour m’en sortir, m’emmêler encore plus dans ces fils. C’était à se demander, comment je m’en sortirais à la fin de cette histoire, si oui ou non, nous retrouverions un semblant de vie normal. Néanmoins, j’en profitais pour lui poser une question qui venait récemment mettre le trouble dans mon esprit.

"Cheryl, je veux vivre avec toi. Quand tout cela sera fini, je ne te promettrais pas une vie de château. Mais je veillerais à ce que jamais tu ne manqueras de rien. Je chasserais, je me battrais pour toi. Je nous ferais un foyer. Mais dis, et tes enfants dans tout cela, qu’adviendront-ils quand tu auras abandonné Ben ?"

S’il y avait bien une personne pouvant être sensible à la cause des enfants, c’était bien moi. Une vie difficile à la ferme, un père souvent absent, la découverte de sa trahison, devenu un des plus redoutables bandits de son temps… Je savais parfaitement quels pouvaient êtres les impacts des actions des adultes sur leur progénitures. Et aussi ardemment que j’aimais Cheryl, je ne voulais pas être la cause de leur souffrance. Toutefois, cela ne voulait pas dire que j’étais prêt à tirer un trait sur notre idylle pour eux. Au contraire, je charme qui s’exerçait sur moi, me poussa dans une voie plus égoïste, en voici la preuve :

"Si tu veux, ils pourront venir avec nous. Je promets de les aimer comme les miens et de toujours les protéger contre chaque danger de ce monde. Alors, quand dis-tu ?"



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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyMer 11 Sep - 19:04

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" Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir "


"Juste, évites donc cela la prochaine fois. Si tu m’aimes, il faut que tu me fasses confiance."

Je comprenais parfaitement sa façon de voir et il est vrai que je n’avais pas réfléchis.

- Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en toi, bien au contraire mais tu es fin tireur et je ne pense pas que j’aurai eu le temps de dire quoi que ce soit. Les loups étaient déjà entrés dans ma tête lorsque j’ai agi.

"Cheryl, je veux vivre avec toi. Quand tout cela sera fini, je ne te promettrais pas une vie de château. Mais je veillerais à ce que jamais tu ne manqueras de rien. Je chasserais, je me battrais pour toi. Je nous ferais un foyer. Mais dis, et tes enfants dans tout cela, qu’adviendront-ils quand tu auras abandonné Ben ?"

Quelle question, je pensais en moi-même que ce n’était pas ses affaires et que j’étais capable de décider seule lorsqu’il ajouta :

"Si tu veux, ils pourront venir avec nous. Je promets de les aimer comme les miens et de toujours les protéger contre chaque danger de ce monde. Alors, quand dis-tu ?"

Je me relevais et le regardais droit dans les yeux :

- J’en dis que mes enfants ne sont pas tes affaires, maintenant continuons notre chemin, nous devons rejoindre la ville avant la nuit.

Ma réponse fut cinglante mais ses questions m’avaient agacée. Je ramassais mon baluchon sans me préoccuper s’il me suivait et je pris le chemin de la ville. Après une heure de marche, je m’arrêtais et je le vis arriver. Je m’en voulais mais une fois de plus j’avais agi avec mon cœur. Des larmes se mirent à couler malgré moi et je lui demandais dans un sanglot.

- Viens assieds-toi et écoutes moi. Ce n’est pas ainsi que j’aurai dû te dire et je te demande pardon. Mes enfants, les ainés, sont en couple à présent et je vais même être grand-mère bientôt. Ma belle-fille est la reine des elfes blancs, nommée par le peuple et en présence de tous les grands de notre monde. Quand à mes jumeaux, ils sont âgés d’à peine deux ans et Ben est un père formidable. Je ne veux pas lui enlever nos enfants. Si tu en veux, je ne peux pas te donner le mode d’emploi mais…. ce n’est pas comme hier soir.

Je lui fis un sourire timide, essuyais mes larmes d’un revers de main et je me blottis dans ses bras. Je l’aimais, je n’en doutais pas mais je ne le comprenais pas. Il disait m’aimer mais ne provoquait jamais les choses. Je prenais sans cesse l’initiative de lui voler un baiser ou de le mener à découvrir nos corps et nous caresser. J’avais envie de lui, envie qu’il me porte aux nues, mais lui ne me désirait pas comme cela et je devrais m’en contenter. Mon chagrin ressortit et je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps finissant par mouiller sa chemise. Nous devions pourtant reprendre la route mais je ne m’en sentais pas la force, il me fallait laisser aller mon cœur et évacuer ce chagrin sinon ELLE risquait de prendre le dessus sur moi et je ne voulais pas faire subir cela à celui que j’aimais. Je ne lui en avais parler que vaguement et je ne voulais pas le faire souffrir comme j’en avais fait souffrir d’autres que lui.

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Cheryl & Tariq






Vivre pour vivre.



Autant dire que notre relation était à la fois le jour et la nuit. Par moment c’était calme et plaisant, par d’autre, une tempête se levait violemment, volant tout en éclat entre nous. Caresse et coup, voilà donc mon ressentit. Toutefois, je ne me sentais plus choqué ou en colère contre le ton colérique de Cheryl. Au contraire j’étais honteux, me disant que j’avais sans doute étais aller trop loin. Ce sujet devait être sensible et je crus avoir commis une terrible faute des plus grave.

Néanmoins, je retrouvais un peu de réconfort quand elle revint vers moi. Son ton à nouveau mielleux, et ses explications calmèrent mon âme agitée. Je ne pus m’empêcher de la tenir entre mes bras, de la serrer fort, nous revoyant coller l’un à l’autre, brûlant d’un désir interdit. Savoir que ses premiers enfants étaient déjà indépendants me rassurait, concernant ses jumeaux, j’eus un peu de peine pour eux.

"Je comprends ta réaction, et je ne t’en veux pas. Même, c’est moi qui devrais te demander pardon pour mon comportement, je n’aurais sans doute pas dû."

Toutefois, elle me fit comprendre que notre dernier moment intime n’était pas… Comment dire ? Ne permettait pas ce genre de chose peut-être. Me souvenant de tout, ressentant encore cette gêne qui eut lieu non causé par un esprit chaste, mais par une force inconnue, je me sentais à nouveaux honteux, le visage devenant gris et le regard se perdant dans le vide. Je n’en eus jamais parler à Cheryl par crainte. Peur de qui ? Mon ego de mâle qui croyait qu’il perdrait toute virilité ? De me faire moquer et mépriser ? De faire peur aussi à ma belle et de la perdre pour de bon peut-être. Quoi qu’il en soit, je me sentais comme une bête prise au piège, la falaise dans le dos et le chasseur devant moi, levant sa lance. Autant tenter quelque chose et nous verrons bien.

"Ecoutes… Je t’aime Cheryl. Mon amour pour toi et sans nul doute le plus ardent de notre monde. Je te désire, je veux vivre avec toi, je ne pense qu’à toi et à notre amour. Je suis comme un esclave complétement soumit, refusant d’avoir autre maîtresse dans sa vie, voulant finir ses jours pour une seule et unique. Mais… Je ne peux te montrer l’ultime preuve de cette flamme. Je le désire mais je ne le peux. Impossible de te l’expliquer, car cela ne semble si naturel. Quand je suis avec toi, quand je te désire, quelque chose m’en empêche. Une force inconnue me retient comme une centaine de mains m’attrapant au niveau des bras, du torse et de la tête et me tiraient loin de toi. J’ignore ce qu’il m’arrive, mais je sens que cela n’est pas normal."

Et voilà, je venais de tout lui dire, me confiant à elle, à qui j’avais donné la lourde charge de la confiance suprême. Me comprendrait-elle ? Trouverions-nous une solution à notre situation ? Je priais que oui, car jusqu’à présent, cela ressemblait à de la torture, montrant la plus belle chose au monde à portée de main, mais interdisant de la toucher par un plaisir sadique…



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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyMar 17 Sep - 18:33

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" Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir "


"Je comprends ta réaction, et je ne t’en veux pas. Même, c’est moi qui devrais te demander pardon pour mon comportement, je n’aurais sans doute pas dû."

Il était si indulgent avec moi que je me sentais honteuse de lui avoir parler ainsi. Je l’aimais tellement c’était d’autant plus mal de lui avoir dit quasiment qu’il ne savait pas s’y prendre avec une femme.

"Ecoutes… Je t’aime Cheryl. Mon amour pour toi et sans nul doute le plus ardent de notre monde. Je te désire, je veux vivre avec toi, je ne pense qu’à toi et à notre amour. Je suis comme un esclave complétement soumit, refusant d’avoir autre maîtresse dans sa vie, voulant finir ses jours pour une seule et unique. Mais… Je ne peux te montrer l’ultime preuve de cette flamme. Je le désire mais je ne le peux. Impossible de te l’expliquer, car cela ne semble si naturel. Quand je suis avec toi, quand je te désire, quelque chose m’en empêche. Une force inconnue me retient comme une centaine de mains m’attrapant au niveau des bras, du torse et de la tête et me tiraient loin de toi. J’ignore ce qu’il m’arrive, mais je sens que cela n’est pas normal."

- Moi je sais….

Je m’en voulais terriblement, je comprenais alors qu’elle m’avait déjà rusée. C’était pas facile d’expliquer à Tariq, je lui suggérais de reprendre la route m’essuyant les larmes d’un revers de main.

- Nous devons reprendre la route pour arriver avant la nuit dans la ville orc, nous sommes en danger ici mais je dois t’expliquer et ensuite je te laisserais juger.

Nous prenions alors la route et je glissais ma main dans la sienne, lui adressant un magnifique sourire, les yeux brillants d’amour.

- Tu as le droit de m’en vouloir pour ce que je t’ai dit je…J’étais en colère. Mais mes enfants sont sacrés pour moi… En ce qui nous concerne, je pense que tout vient de moi.

Je le regardais puis repris la route tout en lui expliquant.

- Je t’ai dit que Maical m’avait ensorcelée pour que je tombe amoureuse de son père. Mais je ne m’en suis pas tenue qu’à ça.

Je ravalais ma salive car j’allais admettre des horreurs.

- J’aimais son père Kairahl, c’est le plus puissant sorcier que j’ai côtoyé, et tout comme avec toi, nous faisions l’amour enfin….je ne veux pas te faire un dessin. Mais de cette passion, il a décidé de faire de moi son élève en m’enseignant la magie noire et je suis devenue douée, très douée. Si bien qu’il avait fait naître une sorcière en moi. Chaque soir je le retrouvais dans sa chambre afin de me faire aimer et là….

Je le regardais et je déposais un baiser sur ses lèvres.

- Je t’aime mon amour et cette force qui te retient, c’est la sorcière qui est en moi.

Nous arrivions dès lors aux abords de la ville. Rapidement nous fûmes entourés de gardes.  Je me présentais et ils se prosternèrent. Je regardais Tariq de façon à lui faire comprendre qu’il devait laisser faire. Puis ils le regardèrent et leurs regards devinrent soupçonneux.

- Si c’est ton époux pourquoi n’a t-il pas d’anneau au doigt ?

Je n’avais pas pensé à cela, décidément ils étaient très observateurs et je répliquais naturellement.

- Un archer ! Mais vous n’y pensez pas ! Imaginez qu’une flèche se coince dans l’anneau ? Il aurait le doigt arraché !

Ouf ils me croyaient, tandis que Tariq et moi échangions un regard complice. Ils nous conduisirent à l’auberge et expliquèrent à l’aubergiste qui nous étions.

- C’est le couple princier de Fortilia, donne ta plus belle chambre.

Nous suivions l’aubergiste et entrions dans une superbe chambre. Le soldat nous annonça alors :

- Demain matin vous êtes invités au palais, soyez à l’heure.

Il sortit et là nous fûmes à nouveau seuls. Je reprenais alors notre conversation.

- Je comprendrais que tu t’enfuis mais tant que j’arrive à la dominer, elle ne peut rien nous faire. Je ne dois pas montrer de signe de faiblesse sinon elle risque de te tuer. Mais elle t’empêchera de nous unir car nous sommes sur son territoire. A présent nous devons nous détendre, je te laisse réfléchir

Je m’éloignais de Tariq et commençais de me mettre à l’aise, il en faisait de même. Je me retournais alors et face à sa peau nue, je fus tentée. J'avais tellement envie de ses caresses, de sentir ses lèvres sur tout mon corps, envie de le toucher, de le sentir et d'embrasser toutes les parties de son corps. Mais je posais simplement ma main sur son épaule et lui demandais avec un sourire timide baissant mes yeux sur ses lèvres :

- Tu préfères quel côté du lit ?

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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyVen 20 Sep - 10:01






Cheryl & Tariq






Vivre pour vivre.



Les explications de Cheryl avaient de quoi faire froid dans le dos. Magie noire, sorcier puissant et sorcière malfaisante… Le bon sens aurait dû me dicter de prendre la fuite. Un simple mortel tel que moi, ne pouvait pas se mesurer face à des puissances aussi grandes. Toutefois, convaincu de l’amour qui nous unissait, je ne fis point de détour, restant sur la route nous menant vers notre funeste destin, tout en déclarant avec la plus grande des certitudes :

"Alors nous vaincrons ce maudit sorcier ! Et cette sorcière sera détruite ! Et enfin, nous pourrons vivre comme bon il nous semblera."

Je n’aimais pas entendre parler d’un autre de mes rivaux. Bien que le sort que je réservais à Ben restait incertain, j’étais pleinement convaincu que Cheryl se réjouirait de la mort de ce maudit sorcier. Chaque acte que j’accomplirais pour elle, me rapprochera de la conquête totale de son cœur et d’un amour unique. Et sans doute que par cet acte, j’aurais accompli bien plus que son ancien mari qui lui, sera très vite hors-jeu.

Nous arrivions donc à l’auberge. Cheryl arriva parfaitement à convaincre ces gens de notre union et nous venions à rejoindre notre chambre. Là, chacun se préparant, je fus complétement à la merci de la belle quand nous pouvions nous voir déshabiller. Son corps si parfait, celui d’une fée des eaux ou des bois. Une peau claire et pure comme du cristal, ses formes réalisées par le plus aguerrit des artisans de notre monde. C’était bien le corps d’une princesse, dune reine, d’une déesse. Et moi ? Un simple paysan, ancien soldat, corps fatigué, marqué par les épreuves de la vie. Une bête qui osait désirer la perfection, alors qu’elle avait perdue de son charme. Toutefois, j’eus l’audace de lui donner comme réponse :

Un tendre baisé. L’attrapant au niveau des épaules, je l’approchais de moi pour l’embrasser avec passion. Sa sorcière intérieure nous empêchait de nous unir, mais jamais elle ne pourrait stopper ces marques d’affection. Chacune d’elle prouvait qu’elle ne pourra jamais gagner.

"A côté de toi." Lui répondis-je simplement.

La nuit ne fut pas facile. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Allonger à côté d’elle, je contemplais sa silhouette qui se découpait dans la nuit. Délicatement, je caressais ses contours de temps en temps, pleurant intérieurement que jamais je n’aurais droit à un tel délice. De plus, Cheryl semblait en souffrir également, alors nous étions deux à vouloir en finir avec cette chose et obtenir ce que nous méritions plus que tout. La tentation était grande, je pouvais encore l’embrasser, tenter une nouvelle union, mais cette force maléfique me retenait de mon côté du lit. Lorsque tout à coup, des bruits résonnèrent en bas. Il y avait de l’agitation, des meubles étaient poussés, et des voix grondées. Sur mes gardes, je me redressais vers la porte pour savoir de quoi il en retournait.

Je reconnaissais le bruit de soldats, ou du moins d’hommes armés et protégés se déplaçaient et aboyant des ordres. Portant juste mon pantalon, je n’enfilais que mon carquois et pris mon arc en soufflant à Cheryl qui a dut être réveillé aussi par tout ce grabuge :

"Il y a de l’agitation en bas. Restes-là, je vais voir cela discrètement."

Mieux qu’un chat, je sortis et me déplaçais sans faire le moindre bruit, aussi silencieux qu’une ombre. M’approchant d’une rambarde, je voyais tout l’espace destiné à la restauration. De nombreuses tables furent jeté plus loin, et les rares clients s’étaient écartés pour laissé place à une patrouillé très bien équipé. L’un d’eux, sans doute le chef de cette escouade, ordonna avec la force d’un chien de guerre :

"Montez au chambre ! On nous a dit qu'ils étaient là !"

Comprenant que le temps nous était compté, je me précipitais vers notre chambre, la verrouillant derrière moi. Attrapant nos affaires, je jetais ceux de Cheryl à la principale intéressée.

"Vite dépêche-toi ! On va avoir de la visite très rapidement."




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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyDim 22 Sep - 18:42

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" Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir "


"Alors nous vaincrons ce maudit sorcier ! Et cette sorcière sera détruite ! Et enfin, nous pourrons vivre comme bon il nous semblera."

Si seulement cela pouvait être aussi simple, ce serait magique, mais s’il venait à tuer la sorcière comme il disait il me tuerait aussi. Je ne dis mot.

Dans la chambre, une fois si proche et si nus, il m’attira à lui et me donna un tendre baiser, puis il mit beaucoup plus de passion et j’en fus ravie. Puis il répondit à ma question.

"A côté de toi."

Une fois couchés, je sentais les caresses délicates de Tariq mais je savais qu’elle l’empêchait d’aller plus loin alors je le laisser faire apprécier chaque contact. Lorsque tout à coup, des bruits résonnèrent en bas. Il y avait de l’agitation, des meubles étaient poussés, et des voix grondées. Tariq se redressa et alla vers la porte pour savoir de quoi il en retournait alors que je me retournais pour me rendormir. Cela ne devait être qu’une bagarre suite à une beuverie, ce n’était pas rare.

Alors qu’il n’avait remis que son pantalon, je le vis enfiler son carquois et prendre son arc en me soufflant :

"Il y a de l’agitation en bas. Restes-là, je vais voir cela discrètement."

Il se déplaça aussi silencieux qu’une ombre car je ne l’entendais même pas puis comme lui j’entendis :

"Montez au chambre ! On nous a dit qu'ils étaient là !"

Tariq entra alors précipitamment dans la chambre, me lança mes affaires avant de me dire :

"Vite dépêche-toi ! On va avoir de la visite très rapidement."

Je ne me faisais pas prier mais au lieu d’attendre j’attirais Tariq vers la fenêtre lui montrant de faire silence. J’ouvris délicatement et nous sortions l’un derrière l’autre. Je repérais rapidement les chevaux des soldats.  Collée à mon amour, je nous rendais invisibles afin de nous approcher au plus près, il y avait un seul homme. Tariq assomma le garde et nous volions deux chevaux partant dans une course folle à travers la forêt. Mon aimé se chargeait de nous débarrasser de ce qui nous barrait le passage mais alors qu’il bandait une fois de plus son arc, je mis mon cheval au galop afin de dévier son tir espérant toucher un des voleurs qui nous bloquait la route et ce fut une réussite. Il était vraiment le meilleur archer que je connaissais. Nous poursuivions notre course folle mais hélas, une armée de soldats nous barrait la route. Mon cheval se cabra me jetant à terre, je criais à Tariq de continuer sans moi.

- Laisse-moi, part, sauves ta vie !

Il m’avait prévenu de l’arrivée imminente des soldats dans notre chambre et là je n’avais même pas anticipé qu’ils pouvaient nous chercher dans tous les recoins. Mais qui commanditait tout cela ? Ce ne pouvait pas être Kairahl car lui serait venu à moi en personne afin de la protéger elle, Maical était mort et Cara ne pouvait aller plus loin qu’une lieue du château de mon sorcier préféré. Je cherchais mais je ne comprenais pas, le soleil aveuglant du matin pointa alors, je ne voyais pas Tariq et ensuite je ne sais pas car on m’asséna un coup sur la tête.

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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyVen 27 Sep - 10:04






Cheryl & Tariq






Vivre pour vivre.



Nous pûmes nous enfuir grâce à la magie de ma bien aimée, et à ma dextérité. Sur des cheveux nous prenions donc fuite, mettant le plus de distance entre eux et nous. Les quelques obstacles sur notre route ne firent long feu et emporter par la peur, l’adrénaline et bien entendu, la colère, je me montrais sans pitié envers nos adversaires, jusqu’à ce que nous arrivions devant un barrage de soldat. Nous nous retrouvions à terre et Cheryl me fit la plus effroyable des propositions.

"Non jamais ! Je reste !"

Malgré que je sois juste torse-nu, je fis pleuvoir une volée de flèches mortels sur nos ennemis. Ignorant la fatigue, j’enchainais à la suite mes traits avec une rapidité m’étant mienne sur nos assaillants. Cinq tombèrent, transpercer au niveau de la gorge où l’œil. Mais ils étaient bien trop nombreux. Comme dans un mauvais rêve, ces diables sortaient de partout, nous encerclant telle une meute de loup affamée. Lorsque tout à coup, je vis un de ces colosses de fer assommée Cheryl.

"Non Cheryl !"

Je bondissais, abandonnant mes adversaires pour voler à son secours. Dans le saut, je pus décocher une nouvelle flèche qui fit choir son agresseur. Mais à peine roulais-je sur le sol en atterrissant, qu’un second filou sortit de nulle part. D’un coup, il me fit tomber à terre, rampant au sol comme un serpent blessé. Me trainant, étourdit, j’avançais avec l’énergie du désespoir vers mon amour. J’appelais faiblement son nom, comme si cela aurait eut l’effet magique de la réveillé. Hélas, le seul effet dont je pus être témoins, fut celui du coup qu’on portait à mes côtés, m’obligeant à voir le crâne métallique d’un des soldats, dont je devinais les yeux cruelles derrière.

"Je sens qu'on va bien s'amuser avec celui-là haha !"

Les deux coups m’avaient complétement engourdie. Je n’arrivais plus à parler, ni même à articuler. Alors, quand je vie cette brute levée bien haut son arme, je ne pus qu’éprouver de la terreur. Sans force, à sa merci, je reçu le coup violent qui transperça mon corps. Un cri de douleur s’échappa de ma gorge, résonnant dans toute la forêt obscure. Cette morsure n’avait rien de naturel, l’acier froid se faisait bien sentir, pourtant la blessure visiblement mortelle me brulait tout le corps.

Quand il retira sa lame, cette fois-ci je ne ressentais que le froid, mes membres s’engourdissant, finirent par me lâcher et finalement, je sombrais rapidement dans les ténèbres. Ainsi, était-ce la fin pour moi ? Je n’aurais pas pus sauver celle que j’aimais, l’ayant laissé entre les salles pattes de nos adversaires. Qui étaient-ils ? Je savais au moins reconnaitre une bande de mercenaire. Ils travaillaient là pour quelqu’un, mais qui ? Que la honte eut raison de moi. J’ai échoué…



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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyLun 30 Sep - 13:23

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" Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir "


"Non jamais ! Je reste !"

Quelle erreur, il ne pourra jamais sans sortir, c’est alors que l’on me frappa et tout devient comme des sons lointains. Mon amour, pourvu que tu t’en sortes, quel idiot tu fais.

"Non Cheryl !"

"Je sens qu'on va bien s'amuser avec celui-là haha !"

Qui avait parlé ? Que se passait-il ? Tariq ? Non ! Il ne pouvait pas…. J’avais si peur, je n’osais croire ce qui arrivait.

Plus un bruit, que se passait-il ? On me souleva mais toi mon amour où étais tu ? Je sentais que l’on me transportait dans une charrette. Cela ne dura pas longtemps, puis une voix féminine ordonna de décharger les prisonniers. Les ? Tariq était près de moi ?
Je m’éveillais au bout d’un moment dans une chambre sans comprendre où j’étais. Puis une voix « familière » me parvint.

- Alors comme ça tu as tué l’homme qui m’était destiné, tu mériterais le même châtiment mais je pense que je peux mieux faire et je vais tâcher de te faire souffrir autant que je souffre.

- Lanéala ? Mais je ne comprends pas ? Tu es une amazone, tu ne peux aimer un....

- Un homme ? Et sa mère n’est-ce pas ce qu’elle a fait ?

Maical ? Elle avait aimé Maical ? je commençais à comprendre sa haine envers moi même si je ne comprenais pas le comment, une amazone ?

- Et l’homme qui était avec moi ?

- Dans la même cellule que Cara ! Maintenant suffit, j’ai à faire et je ne manquerais pas de revenir.


Cara était prisonnière ? Comment était-ce possible ? Je devais sortir, je ne pouvais rester ici ? Mais je devrais user de magie noire et cela me déplaisait. Je devais les rejoindre. J’attendis que tout le monde soit sortis mais il faisait nuit noire. J’entendis du bruit et je me rendis invisible. La garde ne chercha pas à savoir comment j’avais pu « sortir » et ouvrit ma cellule. J’en profitais pour filer et elle pour donner l’alerte. Je n’osais imaginer le sort qui lui serait réservé. Je cherchais la cellule de Tariq et Cara. Au bout d’une petite heure, je les avais trouvé.

- Cara, tu m’entends, c’est Cheryl ?

- Cheryl ? Sors nous de là, vite !

- Tu sais très bien que je devrais utiliser la magie noire si elles arrivent, tu n’as pas peur ?

- Non, je te connais et je pense que ce bel homme aussi ?

- Je t’expliquerais. Comment va t-il ?

- Il est vivant mais maintenant ouvres cette porte.

Elle n’eut pas besoin de le dire deux fois, je m’exécutais et nous portions Tariq tant bien que mal car il n’était pas des plus légers. Trois amazones arrivèrent rapidement et je ne pus les retenir. Je criais à Cara de continuer avec Tariq.

- Emmène le, sauve le, je l’aime, je t’expliquerais tout mais continues. Je m’en charge.

Je me laissais alors dominer par ELLE et je devenais féroce leur lançant des boules de feu agrémentées de foudre ce qui les extermina. Puis je courus pour rejoindre Cara, luttant contre moi-même. Une fois vers eux, Cara me donna un coup dans la poitrine afin de stopper la progression de mon double. Fort heureusement, elle était puissante. Elle nous conduisit à travers un dédale de couloir supportant toujours le poids de Tariq inconscient. Enfin libres, nous déposions mon amour au pied d’un arbre afin qu’il récupère.

- Tu veux contrôler ses blessures ?

- Non, je suis sûre que tu l’as bien soigné, tu n’es pas la reine des amazones pour rien. Je vais tout t’expliquer mais avant dis moi pourquoi tu nous as sauvé alors que j’ai tué ton fils.


Tariq commençait de reprendre un semblant de vie et je préférais que Cara et moi nous éloignions un peu.

- Je voulais aussi tuer Maical et tu m’as devancée. Il a attenté par deux fois à ma vie et je lui en voulais autant que toi. Il m’a fait destituer du trône des amazones alors je ne peux pas t’en vouloir et toi ?

Je lui expliquais tout, le combat, le sort et ma passion pour Tariq. Je lui dis aussi que nous cherchions un moyen pour dissiper ce sort afin de savoir la réalité de nos sentiments. Je lui avouais aussi que la sorcière nous empêchait d’aller au bout de nos désirs.

- Je ne peux pas grand-chose pour toi, mais une jeune femme en cellule a ce pouvoir. Nous allons devoir élaborer un plan car elle est sous la garde de beaucoup de monde. Mais je t’aiderais, je te le promets. Je crois que ton amoureux est réveillé et ….un peu trop même.


Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq 1569778810-cara-cheryl-fleche

Elle me poussa, Tariq venait de tirer une flèche sur nous ! Je le regardais et je me disais que je ne méritais pas autant de compassion et d’amour. Je courus dans ses bras et l’embrassais passionnément avant de lui présenter Cara. Mais le plus dur approchait et nous allions devoir faire très attention. les amazones s'arrangeaient toujours pour obtenir ce qu'elles désiraient et elles risquaient de s'associer aux soldats de Kairahl. Je regardais l'homme que j'aimais et je lui dis :

- Je te présente Cara, c'est la mère de l'homme que j'ai tué mais elle est aussi ma meilleure alliée et amie. Cara, je te présente Tariq, l'homme de mon coeur.



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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyMer 2 Oct - 14:30






Cheryl & Tariq






Vivre pour vivre.



Combien de temps étais-je perdu dans les ténèbres ? Aucune idée. Mon corps et mon esprit furent plongés dans une mer noire. Aucune visibilité, aucun son, ma chaire flottait dans l’immense étendu vide, ne ressentant rien. En réalité, j’eus la sensation qu’on me tirait vers le fond, que lentement je coulais vers les abysses. Cheryl ? Où était-elle ? Etais-je mort ? Ce lieu était si paisible. J’avais envie de dormir, me laisser aller, mais aussi, de pleurer.

Puis tout à coup, des remous me firent remonter. Pas besoin de brasser des bras, la nuit qui me dévorait recula devant d’étranges lueurs. La chaleur de ces dernières m’irradiait peu à peu. Des formes abstraites dansaient devant mes yeux. On se mouvaient, on me soulevait dans cet univers chimérique. Des sons… Des voix ? Des cris, des murmures que sais-je. Un rêve rien de plus, un songe où mon esprit me montrait l’absurde que pouvait produire l’esprit humain.

Combien de temps cela durait ? Aucune idée. Mais ceci prit enfin fin. Les formes mouvantes devinrent plus nettes. Peu à peu, je reconnus un arbre contre lequel j’étais appuyer. Le souvenir de l’attaque me revenait immédiatement en mémoire, car je compris que nous étions dans les bois. Mince ! Était-ce trop tard ? Mon esprit en alerte me fit chercher ma bien aimée et elle était-là. Non seule, mais accompagnée d’une femme bien armée. « Une de nos assaillantes ! » M’écriais-je. Retrouvant donc mon arc, je tirais un trait en direction de l’étrangère.

Mais à ma plus grande surprise, Cheryl sauva la vie de cette dernière. « Non ! Ce n’était pas une ennemie » M’expliqua-t-elle. Se jetant dans mes bras, elle me donna un baisé que je dévorais sans retenu. L’attrapant contre moi, je la serrais pour que nos visages fusionnent et puissions retrouver la joie d’être à nouveau réunis. Mon amour m’expliqua tout, qui était donc cette femme. Je la détaillais donc de haut en bas.

"Désolé." Fus donc ma seule réponse. Mais j’étais réellement navré.

Il fallait avouer que cette histoire de mère de celui qu’elle avait tué semblait folle. Pourtant, rien ne semblait simple en compagnie de ma douce, ce qui n’était pas pour me déplaire.

"J’ai reconnu des mercenaires. Ils bossaient pour quelqu’un à n’en pas douter. Une idée de leur employeur ?"

J’avais quelques doutes, mais je ne pouvais lancer d’accusation sans preuve. Surtout que ceux que je soupçonnais, pouvait provoquer une crise des plus violentes. En tout cas, qui que ce soit, ils tâteront de mon épée, ou bien de mes flèches.

"Et pour la suite on va où ?"



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" Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir "


"J’ai reconnu des mercenaires. Ils bossaient pour quelqu’un à n’en pas douter. Une idée de leur employeur ?"

Tariq était très observateur et pour le coup je ne l’en aimais que plus. Je restais dans ses bras par peur de le perdre à nouveau.

"Et pour la suite on va où ?"

- Nous allons nous approcher du château de Kaihral et essayer de rencontrer une jeune femme enfermée dans un cachot. Mais nous allons devoir élaborer un plan. Je pensais y aller seule et vous laisser en protection au cas où un problème surgirait et que j’ai besoin d’aide.  Cara je te le confie, attention, il est impulsif et il risque de t’échapper.

Cara nous fixait mais elle avait son air de je sais tout et là je commençais à être intriguée, elle me sourit et dit :

- Ma petite chérie, vous êtes trop mignons tous les deux mais attention au retour de flammes. Ne crois-tu pas que tu devrais lui dire qui je suis et ce que je lui ai fait.

- Oui tu as raison. Tariq, Cara t’as ramené à la vie, tu as été mortellement blessé et j’étais prisonnière. Elle et moi sommes amies et elle ne savait pas que nous étions amants mais lorsqu’elles t’ont jeté dans son cachot en te présentant comme son nouveau jouet, elle a senti mon parfum et a compris que nous étions ensemble. Ensuite, Cara nous a permis de nous enfuir en te soutenant. Les mercenaires que tu as vus sont manipulés par les amazones, ce sont elles qui nous ont attrapé. Je suis désolée mon amour mais nous devons agir vite. Donc crois-moi, je peux te laisser en sa compagnie, tu es en sécurité et vice versa car tu as l’un des meilleurs archers du royaume pour te couvrir Cara.

Je les laissais alors prenant la direction du château de Kaihral à galop sur le cheval de Cara. Une fois sur place les gardes voulurent me stopper mais je pris l’apparence de mon double les plaquant au sol. J’entrais dans la salle du trône et m’installais tranquillement. Mais lorsque Kaihral arriva, je fus totalement interloquée et je ne sus si je faisais naturelle en disant :

- Eh bien c’est comme ça que tu m’accueilles et moi qui pensait que nous allions passer une soirée en tête à tête ou plutôt...... en corps à corps….


Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq Captur63

Je me passais la langue sur les lèvres et fis un petit sourire qui en disait long.

- Bon mesdames vous savez ce que vous avez à faire alors emmener ce prisonnier dans vos cellules et laissez nous !

Un peu d’autorité pour leur montrer qui était la reine mais elles attendirent d’avoir un signe de Kaihral. Une fois débarrassée des amazones me restait à charmer Kaihral et surtout réussir à fuir au plus vite. Je le laissais donc m’embrasser toujours assise sur le trône et je le taquinais :

- Tu ne veux tout de même pas qu’on fasse l’amour ici, donnes moi le temps de me laver et me parfumer et attends moi dans ta chambre….Et si tu crois que j’ai oublié où elle se trouve tu te trompes.

Un petit coup avec mon doigt sur son nez et je me faufilais vers sa salle de bain car il était très bien équipé. J’attendis et dès lors qu’il fut assez loin, je me rendais invisible, et repartis à toute vitesse vers mon cheval que j’enfourchais sans que cette pauvre bête comprenne. Nous quittions ainsi le château et une fois hors de vue, je repris mon apparence. L'orage se mit à gronder, Kaihral devait avoir compris mon subterfuge. J’arrivais vers Tariq et Cara en pleurs.
Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq 1570121071-cheryl-pleure

- Elles ont attrapé Ben, oh Cara ! Je ne veux pas qu’il lui arrive malheur, il est le père de mes enfants. Mais pourquoi ?

Cara me regarda puis elle regarda Tariq et sortit afin de nous laisser seuls.

- Je reviendrais demain matin et nous aviserons.

Je baissais les yeux, je venais d’implorer mon amie de sauver mon mari devant l’homme que j’aimais. Je me sentais perdue alors je me glissais entre ses bras.

- Aime moi

Nous passions la nuit enlacés, nous caressant afin de nous réconforter face à toutes ses épreuves. Je l’aimais tellement. Au petit matin Cara nous surprit au lit :

- Habillez-vous, j’ai un plan

Nous ne nous faisions pas prier, un peu gênés mais prenant tout de même le temps de nous embrasser. Nous rejoignions Cara dans la grande pièce ;

- Je vais vous faire jouer un jeu dangereux mais avant de dévoiler mes plans…..Tariq à quel point aimes-tu Cheryl ?.....Je ne suis pas curieuse mais simplement si mon plan rate, elle risque de retomber dans les mains de Kaihral et tu ne la reconnaitras plus.

by FreeSpirit


Dernière édition par Cheryl Daynight le Mar 15 Oct - 14:43, édité 1 fois
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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyDim 6 Oct - 19:29
bonjour, je voudrais savoir si je peux participer à ce rp ? J'ai vu que vous parliez de moi
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Cheryl Daynight
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Vivre pour vivre   Cheryl-Tariq EmptyDim 6 Oct - 19:33
C'est à Tariq de répondre mais il te tient au courant. Je ne dis pas non
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