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Le prix d'une brise libre [pv Libre]
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Je n'ai pas de pouvoirs, mais je vis sans
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Tariq Wooden
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Tariq Wooden

Le prix d'une brise libre [pv Libre] EmptySam 7 Mar - 19:54





Tariq Wooden




Le prix d’une brise libre.



Quand on vous raconte des histoires de mercenaires… Elles ressemblent un peu à celles des héros de légendes. Chaque jour, on imagine qu’ils vivent de grandes aventures. Que ce soit pour combattre le mal ou la quête de richesse, on voit ces gens affronter de nombreux dangers. Chevaliers noirs, bandits, dragon, ogre ou sorcier… Hommes et femmes d’actions, ils ne semblent jamais se fatigué, toujours arme à la main, tuant de nombreux ennemis et vivant toutes les guerres.

Pourtant, ils étaient humains. Entre chaque bataille ou chaque contrat, ils pouvaient apprécier ces petits moments simples et agréables où il ne se passait rien. Comme Tariq en ce moment. Ayant escalader un arbre, il comptait dormir à la belle étoile, où les seuls combats qu’il mènerait, seraient ceux de son esprit qui réfléchissaient à toutes ses aventures et mésaventures. Lover entrer les branches de l’arbre, il contempla le ciel étoilé. Un monde en paix qui devait bien rire des tumultes de son monde. Le vent soufflait, faisant balancer la cime des arbres. Le bruit provoquer, fit penser au mercenaire celui des vagues se mourant contre les récifs aux pieds des falaises.

"Que j’aimerais y retourner prochainement." Marmonna t’il. Sa vie, il l’avait majoritairement passé sur terre, au milieu des chants et des forêts. Il était un pantin qui amusait les étoiles en chassant souvent un de ses congénère, ou bien exécutant de nombreuses missions si différentes les unes des autres.
S’il faisait cela, c’était pour survivre, un métier comme un autre. Mais, tout ceci avait la moindre importance pour ces astres moqueurs ? Tariq n’avait ni froid, ni chaud, il se sentait néanmoins si petit en cette soirée. Si insignifiant. Cela l’inquiétait un peu, mais il le vivait plutôt bien.

Peut-être affronter un jour à nouveau les falaises et la mer qu’il eut déjà rencontrée il y a tant de lunes, lui donnerait ce goût de puissance et cette fougue pour l’aventure ? Ou bien, la journée de demain allait lui révéler la suite de son destin. On ne pouvait pas dire que Wooden était quelqu’un de très spirituel. Il faisait partie des gens, qui avaient la conviction qu’ils étaient maître de leur destin, leur avenir se façonnant entre leurs mains et que s’il y avait des dieux, ils ne s’intéressaient à lui qu’occasionnellement.
Bah ! Quelle importance ?! En réfléchissant à tout son parcours, Tariq se rendit bien compte du chemin qu’il avait emprunter. A chaque fois il avait agi seul ou presque. Besoin de personne, homme sans attache qu’elle soit amical ou romantique. Il se sentait bien là, entre deux branches à observer le ciel sombre parsemé de diamants. Qu’il y est bien quelqu’un ou quelque chose qui l’observait, le mercenaire le salua, lui disant un "Bonne nuit l’ami." Avant de doucement se retourner et se laisser aller au sommeil.

Sans doute que toute cette réflexion ne lui servirait à rien. Demain, il ira sans doute chasser son petit-déjeuner, et une fois qu’une ville ou un village aura était rejoint, il trouvera un contrat. Les auberges ne manquaient jamais de contrat pour ça. Un bandit qui menace les routes, une bête mangeuse d’enfants, quelqu’un ayant besoin d’un garde du corps… Il trouvera bien son confort et sa vie routinière.



Ce que l’on prépare, la vie aime vous le gâcher.


© Méphi.



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Le prix d'une brise libre [pv Libre] EmptyLun 23 Mar - 11:45






Tariq Wooden






Le prix d’une brise libre.



On pouvait dire que les nuits de Tariq étaient quelques peu mouvementé. Courant souvent après le danger pour mériter son gagne-pain, les images de combats et de duels menés lui revenaient quelques fois. Ce n’était pas toujours un souvenir précis qui se reproduisait dans ses songes. Comme ce soir, c’était un mélange de plusieurs événements. Encore… Les scènes ne furent pas aussi violentes que d’habitude.

Il marchait au milieu d’une plaine. Au loin, il entendait le bruit de combat, d’hommes et de femmes poussant des cris de guerre. Les épées et les haches s’entrechoquaient, le bois des boucliers se fracassaient. Il ne voyait rien, et n’en fit que peu cas. Il marchait jusqu’à ce que l’herbe verte devînt grise, puis que ce ne fut plus qu’une zone argileuse qui couinait sous ses bottes.
Il n’y avait pas de soleil à l’horizon, mais le ciel brillait comme la brume à l’aube. Toutefois, ce qui lui manquait était une douce brise. Un souffle délicat qui le ferait se sentir vivant. Mais rien, si ce n’était ce néant absolu qui l’enveloppait, l’obligeant à avancer sans s’arrêter.

Finalement, il trouva un bâtiment. Un vieux fort dont un côté n’était que ruine, l’autre restauré et accueillant du monde. C’était difficile à décrire ce château, dans un rêve l’image pouvait être assez net, mais les mots nous fuient quand on voulait les utiliser pour représenter ce que l’on voyait. En tout cas, ce bâtiment bien qu’insolite était familier au mercenaire. Le sentiment de déjà vu, il savait ce que c’était et pourquoi il était là, même s’il en avait aucun souvenir paradoxalement.
Arrangeant sa capuche sur sa tête, prenant un air grave, Tariq rejoignit une porte en bois et frappa dessus trois coups.

"Je sais que tu es là ! J’ai une bonne paye qui m’attends !"
"Va-t'en !" Gronda une voix qui semblait sortir de nul part. "Tu n'es pas censé savoir que c'est moi ! C'est un secret."
"Je le sais mais je suis déjà au courant ! Ouvres la porte, je travail."
"Tu reprends l’affaire familiale alors ?"
"Cela n’a rien à voir. C’est à cause des gens comme toi que je marche sur cette route."
"Sera-t-il furieux ou déçus que tu t’écartes comme lui du chemin ? Ou bien fière comment savoir."
"Ouvres pour le découvrir."

Aussitôt, la porte s’ouvrit. Non de façon naturelle, mais entrant dans le mur en se soulevant comme un volet. Tariq entendit les cris de luttes venir des entrailles du château, dont l’intérieur fut plongé dans les plus noirs ténèbres. Et… Au moment où il entra…. Il se réveilla.

L’obscurité se changea en lumière brillante et éblouissante. Les hurlements de combats, furent changer en un chant d’oiseau et le château et la pleine, une forêt et l’arbre sur le quel il reposait. Au départ désorienter, il fut bien heureux de retrouver le monde réel si rassurant. Il se frotta les yeux, s’étira tout en baillant un bon coup. Son corps ne semblait avoir souffert de sa position dans l’arbre. Il fallait avouer qu’il avait un peu l’habitude de ce mode de vie et donc, surmonter les inconvénients. Glissant son bras sous sa tête comme si c’était un oreiller, le mercenaire profita du calme de la nature, du bonjour des oiseaux, et de la lumière réchauffant du soleil, à travers le feuillage.

Il serait tentant de rester là, pendant toute la journée et ne plus se prendre la tête. Il était bien après tout, il lui manquerait juste une belle créature qui s’allongerait à ses côtés, posant sa main sur son torse pour l’embrasser avec douceur sur sa peau. Et pourquoi pas, une bouteille d’hydromel à portée de main. Il faudrait que la femme soit véritablement folle pour partager une partie de sa vie ainsi. Ses conquêtes souvent d’un soir, préféraient le confort d’une auberge ou de chez elle. Elles aimaient profiter de ses aventures par ses récits, et non les vivres en vrai.
Alors que Tariq s’étirait une nouvelle fois, avant de partir chercher son petit-déjeuner, des cris résonnèrent jusqu’à lui.

"Qu'est-ce c'était ?!" Se demandait-il en se relevant par surprise sur son bras pour prendre appuis.

La voix était aigue, accompagné d’une autre plus grave. On dirait qu’il y avait de l’agitation. Cela n’était pas de l’affaire de notre mercenaire Wooden, mais ce dernier se montra bien curieux. Attrapant son carquois et son arc qu’il mit sur son dos, il alla à la rencontre de l’origine de ces acclamations. Prenant donc appuie sur ses jambes, Tariq bondissait d’une branche à une autre avec une grande agilité. S’il y avait un danger pas loin, il préférait que ce soit lui qui le surprenait et non l’inverse.



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Le prix d'une brise libre [pv Libre] EmptyVen 3 Avr - 12:10






Tariq Wooden






Le prix d’une brise libre.




La course dans les arbres pour Tariq ne fut que de courte durée. Après quelques sauts à travers les branches, il surplomba rapidement la cause de l’agitation. La forêt paraissait toujours être un endroit calme, et la campagne tout autant plus. On imaginait la paix en abondance avec une faune timide et le vent frais et doux soufflant en continuité. Mais le danger rodait n’importe où et quand l’endroit demeurait paisible, il adorait se tapir là. Alors, à l’orée des champs, quand deux mondes se rencontraient, la violence s’était invitée. Plus bas, au pied du dernier arbres où se tenait Tariq, une femme se débattait avec un rustre recouvert de pièces de cuirs. Elle se débattait en voulant frapper ce malotru, mais ce dernier était bien plus imposant et costaud et les coups semblaient faire si peu d’effet. Sans attendre plus longtemps, poussé par une motivation encore à déchiffrée, Wooden se laissa tomber le long de son support pour atterrir sur le dos de l’agresseur.

Ce dernier hurla sous le coup de la douleur et tomba à terre, manquant de peu de finir dans l’inconscience. Tariq avait bondi une seconde fois pour ne pas être emporter avec lui dans sa chute et finir écraser. Il manqua de peu de se briser une cheville, mais grâce à son agilité presque animale, le mercenaire roula au sol pour faire face à la belle jouvencelle qui fut tout autant surprise par ce sauvetage providentiel. Tariq ne put s’empêcher de décocher un rapide clin d’œil devant cette exquise créature dont la beauté et les formes frappèrent rapidement notre ami.

"N’ayez crainte, je suis là."

Vite dit, vite disparue. Car quand une puissante main attrapa le col du fougueux héros, Tariq quitta le sol pour voler à travers champ et atterrir entre trois ou cinq mètres plus loin. Le second homme semblait déjà se remettre du coup violent du mercenaire et montra non seulement qu’il était à nouveau maître de lui-même, mais qu’il était surtout furieux, on aurait dit qu’un ours allait rugir et arracher la tête de l’intrépide aventurier pour son audace.

"Calmons-nous l’ami, et essayons de discuter comme gens civilisés voulez-vous."

Tariq redoutait un peu la confrontation face à quelqu’un qui devait faire deux fois au moins son poids et le dépassant d’une tête ou deux. Mais sa peur s’accentua quand il portait sa main sur ses armes. Ralant, il se rendit compte qu’il avait perdu son arc et son épée. Les deux armes se trouvaient plus loin, sans doute éjecter lors de son premier saut et quand la brute l’avait lancé comme un vulgaire poids. Voilà qui devrait rendre les choses bien plus compliqué, Tariq secoua la tête, dépité par les mauvaises farces du sort. Encore, il pourrait utiliser les flèches dans son carquois, mais plusieurs avaient disparue et certaines furent brisé. De mieux en mieux n’est-il pas ?
D’un coup le jeune homme se sentit las et comprit qu’il n’avait d’autre choix que de devoir se contenter de ses poings. Au corps à corps, il savait donner des coups, le mercenaire connaissait quelques bottes fortes utiles. Mais contre ce type d’adversaire, la tâche risquait d’être délicate. Le mieux serait sans doute de privilégié la rapidité et la dextérité au lieu de la force pure, car il en était conscient, Wooden n’était pas une personne connue pour le puissance de ses bras.



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