Abigail et moi étions rentrées de Siren y Bore avec mille questions. Abby était restée muette comme une carpe tout le long du trajet, elle était pensive et je la comprenais. Comment une jeune femme du monde moderne pouvait avoir une telle ressemblance avec une jeune femme qui avait vécue à Siren y Bore voilà au moins deux cent ans ?

Arrivées à Skeylir, Abigail me demanda de la conduire au plus vite à la bibliothèque d’Ad Lucem afin de trouver des indices. Je lui demandais de rester calme et que je demanderais d’abord audience afin de pouvoir l’introduire au Palais afin que nous puissions consulter les archives car elles étaient plus vieilles que celles de la bibliothèque et que nous aurions plus de chance d’apprendre quelque chose là-bas.

- Abby, je te promets de t’aider mais j’ai envie de voir Ben. Tu comprendras lorsque tu seras follement amoureuse. Pour l’instant il reste deux jours de trajet et crois-moi la première chose que je ferais sera de me faire un bon bain chaud.

Abigail était un peu déçue mais bon elle capitula, elle avait bien attendue jusque là. Après deux jours de cheval, je rentrais totalement épuisée et m’effondrais dans les bras de Ben. Il me prépara un bain et je restais dedans jusqu’à ce que l’eau soit trop froide. Nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre trop épuisés pour penser à autre chose.

De bonne heure, je me rendis au Palais et le souverain accepta de nous laisser consulter les archives mais à condition que je lui présente mon amie. Ensuite il nous ouvrirait les portes de la salle des archives. Je courus annoncer la bonne nouvelle à Abby et fière de moi, je la pris alors qu’elle s’éveillait à peine.

Abigail était une véritable aventurière et elle avait prévu un panier de victuailles ainsi que des bouteilles d'eau afin que nous soyons tranquille de ce côté-là pour la matinée voir jusqu'à l'après-midi mais lorsqu'elle prit son cheval, je la stoppais.

- Abigail, laisses ton cheval, le palais n’est qu’à vingt minutes de marche, nous en profiterons pour papoter. Et puis je vais te présenter le souverain d’Ad’Lucem et s’il t’accepte, il nous ouvrira les portes des archives de la bibliothèque du Palais.

Abigail commençait de s’affoler à savoir si elle était présentable, qu’est-ce qu’elle allait dire, bref toutes les questions que se posent une jeune femme lorsqu’elle doit rencontrer un monarque.

- Ne t’inquiètes pas et reste la plus naturelle possible et tu verras tout ira bien, ton charme fera le reste.

Et je ne me trompais pas, le naturel d’Abigail charma notre souverain qui n’hésita plus à nous confier les clés pour le temps qu’il nous sera nécessaire. C’est ainsi que nous arrivions à la grosse porte des archives du Palais. Vu qu’elle était très lourde, l’un des gardes, plutôt bel homme, nous aida à l’ouvrir puis la referma derrière nous après m’avoir remis la clé. Il nous dit que lorsque nous aurions fini nous n’aurions qu’à cogner et qu’il nous aiderait à nouveau vu qu’il était là pour 8 heures. Huit heures sans bouger, il avait le moral mais je pense que la beauté d’Abby n’y était pas pour rien.

La pièce était poussiéreuse et je repérais trois petites fenêtres que je décidais d’ouvrir avec l’aide de mon amie. La chose ne fut pas facile et Abigail réussit à en ouvrir deux alors que moi je peinais à ouvrir la mienne. Mais la pièce était sombre et nous repérions des torches au mur qu’Abigail s’empressa d’allumer avec un espèce de petit boîtier d’où elle fit jaillir des flammes. Vu mon air intrigué, elle me dit que cela s’appelait un briquet et qu’il pouvait s’avérer très pratique. Et c’était le cas.

La pièce était très insalubre, il y avait de la poussière en épaisseur indéfinissable, des cadavres d’insectes et même des cadavres de rats au sol. Alors que je m’apprêtais à prendre un parchemin, une araignée me courut sur la main ce qui me fit hurler de peur et entrer le jeune garde à vive allure.

- Désolée mais je suis terrorisée par les araignées, pourriez-vous nous aider à en chasser quelques unes ?

Il s’exécuta courageusement tout en regardant Abigail et envoya la plupart de ces bestioles par les fenêtres ouvertes. Je le remerciais alors qu’il s’éloignait en ne cessant de regarder Abby.

Abigail n’était pas insensible au jeune garde et cela m’amusait mais nous ne devions pas nous laisser aller et nous mettre rapidement à chercher. Le premier livre que je sortis me fis sourire, c’était la construction d’Ad’Lucem.

- Regarde Abby, je sais que cela n’a aucun rapport avec tes origines mais ce livre concerne la construction d’Ad’Lucem et notre bonne vieille ville a déjà près de mille ans. Je ne l’aurais jamais pensé. Imagine, j’espère que nous n’allons pas devoir chercher mille ans de vie et d’installation de la population !

Je continuais mes recherches et je découvris un manuel en piteux état retraçant l’arrivée des nouveaux habitants de Scientia ainsi que les naissances. Ce fut très intéressant car ils étaient classés par année. Je trouvais l’installation des arrières arrières grands parents de mon époux Duncan et la déclaration d’achat de terrain où la petite maison que  j’habitais aujourd’hui était construite. Cela me fis rêver et imaginer l’amour qu’ils avaient partagé afin de construire solide afin qu’elle traverse le temps jusqu’à aujourd’hui. Mais je n’étais pas là pour moi et je me dis que je reviendrais découvrir quelques origines de mon époux pour mes enfants. Je continuais de feuilleter lorsqu’enfin je découvris une piste.

- Abby ! Regarde ! Une certaine Magdelaine accompagnée de son époux Romuald, est arrivée à Ad’Lucem, à la fin de l’hiver, et ils ont acheté une chaumière dans les bois, à l’Est de la ville. Il n’y a rien de plus hélas, mais nous devons trouver l’autre manuscrit qui relate les arrivées suivantes. Les naissances sont consignées et d’après le vieil homme de Siren y Bore, Magdelaine était enceinte. Et nous avons maintenant la certitude qu’elle habitait ici.Elle serait donc ton arrière arrière grand-mère vu que j'ai trouvé les arrières arrières grands parents de mon époux dans ce livre. Nous avons au minimum cent ans de recherches à entreprendre.

Abigail était extrêmement émue et elle se mit à chercher minutieusement, tout comme moi d’ailleurs, et ce fut elle qui trouva le manuel suivant. J’étais aussi attentionnée qu’elle et nous étions sûres que cette naissance serait dans les premières pages du livre. Abby les lisait les unes après les autres.

Spoiler:

Alors que nous regroupions maints ouvrages, Abigail fut fière d’annoncer qu’elle avait trouvé direct dans le premier livre qu’elle avait ouvert. Ainsi elle m’apprit qu’une petite Élizabeth avait vu le jour à la fin de l’hiver, il y avait près de cent ans. Abigail avait soudain soif de connaissances car elle comprenait pourquoi elle se sentait si bien à Scientia. Elle était prête à fouiller toute la nuit et voir plus si bien que je la stoppais.

- Abby, tu as attendu jusqu’à maintenant et ne crois-tu pas que nous ferions mieux d’aller nous laver et faire un vrai repas ? Nous reviendrons demain à la première heure, il se fait tard et..... Ben m’attend.

Elle approuva en faisant une petite mou et j’appelais notre fidèle garde qui vint nous ouvrir. Je le prévins que nous reviendrons dès le lendemain dès l’aurore et que s’il le fallait nous resterions jusqu’à l’aube. Je pris Abigail par les épaules car elle ne cessait de regarder les livres.

- Ils ne vont pas s’envoler je te le promet alors regarde où tu poses les pieds et rentrons nous reposer. Tu viens de faire une grande découverte et sans notre périple à Siren y Bore, tu serais toujours la petite Abigail de l’autre monde. Allez en route !

Nous rentrions chacune chez nous et le soir Ben et moi la rejoignons afin de partager notre repas. J’avais bien fait car Abby ne s’était rien préparé et elle n’aurait pas tenu le choc le lendemain.

- Ben nous a préparé un bon repas et tu vas me faire le plaisir de le partager avec nous. Nous allons avoir pas mal de recherches à faire demain et mon cher compagnon nous a déjà préparé de quoi manger midi et soir. Ainsi on pourra réellement rester de l’aurore à l’aube.

A table nous avons beaucoup parlé et vu que j’avais vaguement parlé d’un autre monde à Ben, il ne fut pas surpris de voir les couverts d’Abigail. Cependant je ne lui avais pas dit qu’il y avait un passage ni que j’y étais allée. Il pensait que c’était grâce à Jack et ne posait pas plus de question. Nous avions chacun notre vie en aventures et fort heureusement j’avais prévenu Abigail afin qu’elle ne fasse pas d’impairs.

Le soir venu, nous la quittions fortement épuisée, elle baillait à casser sa mâchoire. Je lui donnais rendez-vous devant la bibliothèque aux premières heures du jour, Ben et moi avions d’autres choses en tête et surtout pas dormir. Ben partait à la nuit noire, pour une semaine, afin d’escorter un convoi de nourriture en territoires hostiles et il allait terriblement me manquer.

Au petit matin Ben m’embrassa et me dit rentrer très vite. Je savais que je m’inquièterais malgré moi mais je le laissais partir comme d’habitude. Il me tardait que nous soyons à nouveau un petit moment ensemble. Je me levais et me préparer tranquillement. Je pris un copieux petit déjeuner et je remarquais un panier posé sur un meuble. Lorsque je l’ouvris je découvris plein de victuailles, Ben nous l’avait préparé afin que nous puissions pousser nos recherches sans avoir à rentrer pour nous nourrir. Et il y avait de quoi tenir, il avait même poussé jusqu’à nous prévoir de l’eau et des timbales. Je le pris sous le bras et filais chez Abby.

- Abby ? Es-tu réveillée ?

Elle apparut sur le pas de la porte et du coup je me demandais laquelle était prête en premier. Elle ne tenait pas en place et je ris en lui disant :

- Regardes nous allons pouvoir fouiller toute la journée, Ben nous a préparé de quoi tenir un bon moment.

Nous partions bras dessus bras dessous et à l’arrivée, le jeune garde nous ouvrit la porte de la salle des archives. Tout était en place comme nous l’avions laissé la veille et nous commencions par allumer les bougies et les torches au mur afin d’avoir un maximum de luminosité. Et nous reprenions nos recherches.

- Abby, je dois te dire que si tu as des origines venant de Scientia, tu risques de te découvrir rapidement un don. Kim au début ne savait pas qu’elle en avait un et c’est au court d’une mission qu’elle s’en est aperçue et aujourd’hui elle l’exploite à la perfection. Nous allons chercher ce qu’il est advenu de cette petite Elizabeth, ton arrière grand-mère d’après notre discussion d’hier soir ?! C’est fabuleux comme nos deux mondes sont en relation en réalité.

Nous réunissions tous les manuscrits relatifs aux dates de présence des arrières-arrières grands parents d’Abigail et surtout ceux relatifs à la vie de la petite Élizabeth mais allions nous trouver d’autres informations ? Élizabeth avait-elle des pouvoirs comme beaucoup d’habitants de Scientia ? Était-elle partie dans l’autre monde ? Pourquoi son arrière grand-mère était-elle dans l’autre monde ?

Abigail me raconta ses souvenirs et je fus aussi intriguée qu’elle. Mais finalement cela se tenait. Mais comment cela avait-il été possible ? A l’idée d’aller dans l’autre monde, une peur panique me prit.

- Abby......ce n’est pas que je ne suis pas partante mais.....rappelles-toi ma dernière escapade dans ton monde ? J’ai failli mourir et si je recommence, Rulf ne sera peut-être pas d’accord pour me ramener encore à la vie. Je n’ai aucun pouvoir là-bas, il faut que j’en parle avec mon grand-père et je te confirmerais. Je te laisse chercher, je serais de retour dans une heure.

Je disparus laissant Abby en plan. A mon retour, elle était plongée dans ses livres et me demanda comment j’allais.

- Je te rassure, tout va bien ! Et je t’annonce que nous irons dans ton monde ! Cependant nous irons par le portail, Grand-père m’a indiqué le chemin. Côté Scientia je n’aurais aucun problème mais une fois arrivées dans ton monde nous risquons de nous faire attraper par les gardes. Tu es toujours prête à faire le trajet ? Grand-père m’a conseillé de surmonter mon appréhension et que tout se passerait bien. Au besoin il m’a confié un remède que tu devras me faire inhaler.

Elle me dit que cela ne posait aucun problème et qu’elle se faisait une joie de me guider dans son monde et de m’aider si besoin. Nous replongions dans les livres et là je fis une découverte de taille.

- Abby, je viens de découvrir que les sorciers noirs avaient attaqués Ad’Lucem lorsque ton arrière-grand-mère était enfant. Ils ont fait un massacre tuant les hommes, violant les femmes et les laissant pour mortes. Il y a une liste et.....tes arrière-arrière-grands-parents sont dessus...... Ils ont emmenés les enfants et.......

Je m’arrêtais net, je savais. Oui je savais ce qui était arrivé à la petite Élizabeth. Devais-je l’expliquer à Abby, ne risquait-elle pas de me redouter par la suite, non je devais être honnête envers mon amie.

- Abby, il y a quelques années, j’ai été enlevée puis soumise à un Seigneur des Terres Hostiles. Je l’aimais et je n’étais point sournoise envers lui, si bien qu’il me montra tout son royaume. Attends je ne m’écarte pas de tes recherches....Je repris mon souffle...Les Seigneurs Noirs de Sang Purs ne peuvent pas reproduire avec des femmes de leurs races mais leurs femmes doivent être consentantes s’ils veulent donner une descendance de leur rang. Ils enlèvent donc des enfants aux femmes des autres peuples, humains, fées, ou elfes, les élèvent comme les leurs et à l’âge de procréer, ils............je ne pense pas devoir te faire un dessin.

Je savais qu’elle avait compris alors je continuais mes explications aussi dures soient-elles à entendre.

- Je te rassure, je n’ai pas eu d’enfant de mon bourreau et j’ai même réussi à m’échapper. Mais j’ai vu ses enfants car hélas cela continue de nos jours et il n’y a personne pour les arrêter. Nous les freinons par nos attaques régulières et nous avons appris à protéger nos enfants mais une seconde d’inattention et c’est trop tard. Élizabeth a du être élevée dans ce but et qui sait, elle a dû aimer son époux. Ta grand-mère est l’enfant d’un Seigneur des territoires Hostiles et d’Élizabeth et elle a réussi à échapper à cette vie, il faut trouver comment. Et surtout comment a t-elle eu une vie normale dans l’autre monde, ton monde ?

Une fois que nous avons eu les idées plus claires quand à mon devenir dans le monde moderne, nous rangions quelques livres en laissant cependant les plus intéressants dans un endroit pas trop reculé de la bibliothèque. Nous rentrions chez nous et préparions nos valises. La nuit je fis un au revoir très chaleureux à Ben. Il n’appréciait pas que je parte à l’aventure une fois de plus mais je lui dis que ce ne serait que pour des recherches et que je ne craignais rien.

- Je vais simplement me déplacer de bibliothèque en bibliothèque, tu n’as aucune crainte à avoir...si une en fait...mon Retour.

Nous partions d’un fou-rire et il me dit qu’on verrait lequel des deux capitulerait. Je m’endormis dans ses bras et au petit matin j’étais fin prête à rejoindre Abigail. Le jour se levait à peine lorsque nous prenions le chemin pour rejoindre Ophéa, elle seule pouvait nous amener rapidement et discrètement jusqu’au portail. Je ne m’y étais jamais rendue et je redoutais un peu de passer de l’autre côté malgré toutes les explications d’Abigail.

- Bon nous y voilà....Je t’avoue sincèrement que je ne suis pas très rassurée et malgré que je sais que tu resteras à mes côtés j’ai très peur. Donnes-moi la main et allons-y.

Je serrais la main d’Abigail de toutes mes forces, elle en devenait blanche mais lorsque nous avancions pour passer de l’autre côté, son regard montrait autant d’inquiétude que moi.  Soudain une grande lumière blanche apparue et ce fut comme le néant. Lorsque je rouvris les yeux nous étions dans une enceinte militaire. Abigail me dit de vite enfiler les habits qu’elle m’avait choisis. Je m’exécutais tel un robot, puis elle me fit boire la potion de mon grand-père et me dit de la suivre en paraissant le plus naturelle possible.

Alors que nous croisions des militaires, elle me fit un speach comme si elle me présentait la base en saluant les militaires avec une nonchalance dont je n’aurais jamais pensé qu’elle en soit capable. Et enfin elle me fit sortir de cette base sans que personne ne lui demande rien. J’étais muette de stupéfaction.

- Que faisons-nous maintenant ?

Abigail avec la plus grande aisance sortit de l’enceinte militaire et héla un taxi. Je pensais en moi-même que c’était plus facile d’entrer chez les guerriers de ce monde que chez nous. Mais Abigail m’expliqua qu’ici c’était une base civile et que ce n’était pas rares de voir des gens comme elle et moi traverser l’enceinte militaire. Mais j’étais tout de même plus rassurer de m’en aller, ma tenue n’était pas vraiment adéquate ; D’ailleurs le chauffeur de taxi nous demanda de quelle troupe nous faisions partie et nous éclations de rire.

Arrivées à l’appartement d’Abigail, je m’effondrais sur son divan. Elle nous prépara une boisson chaude que je ne trouvais pas spécialement à mon goût mais que je bus quand même en grimaçant. Elle me dit qu’elle n’avait plus de quoi faire à manger et qu’elle irait faire des courses le lendemain. Mais pourquoi voulait-elle aller courir ? Je ne comprenais pas tout. Elle m’expliqua que nous passerions la nuit chez elle et qu’elle m’offrait sa chambre d’amis. Abigail m’expliqua le programme et j’approuvais. Ce fut une joie pour moi de m’écrouler sur le lit après avoir retirer mes affaires. Je dormis comme un bébé.

Le lendemain matin elle me proposa à nouveau sa boisson bizarre mais je refusais expliquant que je n’aimais pas le goût. Nous nous préparions et quand nous fûmes fin prêtes, elle me dit de rester à l’appartement et commencer de regarder dans les boites archives. Evidement je n’étais pas très sortable. Elle me dit qu’elle n’en avait pas pour longtemps.

Je m’installais gentiment sur sa grande table et commençais de vider l’une des boîtes. Il y avait plein de photos et je pus trouver une photo d’une petite fille qui ressemblait étrangement à Abigail. Cependant le dialecte au dos ne me disait rien. Je la mis de côté afin de lui demander qui c’était. C’était une photo très vieille et bizarrement elle me semblait familière. C’est alors qu’Abigail revint. Elle me tendit une robe en me disant que ce devait être ma taille ainsi qu’une paire de jolies chaussures plates, des ballerines comme elle disait. Je passais dans la chambre et enfilais le tout. J’avais déjà les sous-vêtement comme ils disaient vu que Kim m’en avait offert plein. Je me trouvais charmante même si c'était court, je demandais à Abigail si je pourrais la montrer à Ben et elle éclata de rire en me disant que c'était un cadeau. Je l'embrassais fort en la remerciant. je redevins sérieuse en parlant de mes recherches.

- J’ai trouvé cette photo où l’on dirait toi enfant mais j’ai compris que cette jeune fille n’était pas toi mais j’ai l’impression qu’elle a un rapport avec Jack car on dirait sa grand-mère avec cette autre femme. Penses-tu qu’il s’agisse de ta grand-mère ? Si c’est le cas tu lui ressembles beaucoup. Mais qui sont ces deux femmes et qu’y a t-il d’écrit au dos ? Je ne connais pas cette langue.