Chapitre 1: Les origines





Je n’ai plus vraiment de souvenir de mon enfance. Quand j’y repense, ce ne sont que les pires moments qui refont surface. Pourtant, j’ai droit à quelques flashes. De cette forêt qui ma vue naître, de là où nous vivions. Je me souviens de ces murs faits d’arbres, d’une clairière musicale, où l’eau clapotait avec le chant des oiseaux. Je me souviens encore de notre communauté, de ces gens n’étant plus que des ombres qui me tournaient autour, sans me vouloir le moindre mal. Et pour mes parents… Ce n’est guère mieux. Car d’eux, je n’avais réussi qu’à garder leur nom et quelques traits de leur visage. Pour le reste, je ne serais pas vous dire s’il s’agit de souvenirs réels, ou bien si mon esprit l’avait inventé pour me soulager du reste.

Les sourires qu’ils me faisaient, les moments de rires et de pleur… Tout cela, avait-il vraiment existé ? Malheureusement, il n’y avait plus de personne de vivant pour me le dire. Cruellement, ce n’était que les pires moments qui me restèrent en héritage. Ce jour où ces hommes sont arrivés. De cris qui retentissaient, des morts tout autour de moi… Et me voici arraché de ce milieu à la fois familier et étranger, pour me retrouver dans la cour d’un sorcier noir. Je ne sus jamais ce qu’il me voulait. En réalité, ce n’était pas moi qu’il désirait. Il était froid, cruel, sombre, tyrannique… Dès que je l’avais vue, je fus terrifié devant cet être, j’étais devenue une statue de glace. Après, j’ignore si je devais à une bonne étoile, ou bien à la malchance, mais au lieu de me faire rejoindre les miens, c’était esclave que je fus condamné.

Combien de temps, cela avait-il duré ? Pour moi, j’eus l’impression d’y avoir passé toute ma vie. Les jours étaient longs. Les travaux épuisant à en crever. Le jour, la chaleur était intenable, la nuit il faisait froid à geler les os. Au moins, j’avais un coin ou dormir et un repas par jour, c’était déjà ça. Fort heureusement, ce cauchemar ne dura pas plus longtemps. Une sorte de rébellion eut lieu dans le château. Et par instinct, je m’étais enfui. Je ne cherchais pas à savoir ce qu’il se passait, qui était contre qui etc. De toute manière, le sorcier noir fut tué. Chance de ma délivrance, je me suis mise à courir en pleine nature pour m’éloigner de cet endroit.

Ainsi, j’airais dans les forêts, seul, me débrouillant pour survivre. Un vrai petit sauvage fus-je, devant à la fois chasser et voler pour survivre. D’ailleurs, il m’arrivait plusieurs fois de regretter ma vie d’esclave. Car je n’arrivais pas à savoir ce qui était mieux pour moi, mourir frapper, ou de froid et de faim. Malgré cela, j’arrivais à m’intégrer à ce mode de vie. Les contraintes devenaient des bénédictions, je savais comment vivre en pleine nature. Le risque de mourir ici s’amenuisait à vue d’œil. En réalité, j’aurais très bien pus devenir un homme des bois. Pourtant, vous vous doutiez, les choses n’allaient pas durer. Au moins, vivre ici me permis d’être moi-même. Car pendant ma vie au château, j’avais peur de ce qu’on pourrait me faire, alors je fis tout mon possible pour m’empêcher de me transformer, ou je me cachais quand cela arrivait. Mais ici, je pouvais me changer, m’entrainer tant bien que mal à contrôler ma bête intérieure. Et je finissais par aimer cette partie de moi.

Au cours de mes voyages, je suis tomber sur un village humain. C’était en plus, jour de marché. Et les odeurs de la nourriture vendu donnaient envies. Surtout la pâtisserie. Mais voilà, je n’étais qu’un vagabond qui ne savait tout juste maîtriser ses pouvoirs. Je n’avais donc aucun argent sur moi. Alors, je vins à voler. D’habitude, j’arrivais toujours à m’enfuir et me cacher. Après quelques mètres de course, je me changeais en loup et je disparaissais. Mais pas cette fois. Car le marchand me rattrapa. Et me prenant pour mendiant, il me fit redevenir esclave.

Je devais l’aider dans ses ventes, et il me garda souvent attacher comme un animal. C’est surtout ce jour-là, où je gardais secret mon don. Car j’avais peur qu’il en tirerait avantage, mais surtout, j’attirerais l’attention de d’autres sorciers. Quand j’étais tout seul en pleine forêt, je me changeais sans soucis, mais quand il y avait quelqu’un, je restais discret pour éviter ce genre de désagrément.

Mon nouveau maître commit une grave erreur. Il m’avait mené avec lui dans la capitale humaine. Là, je fus capable de lui fausser compagnie à la première occasion. Mais c’était pour me perdre dans les ruelles de la cité. Allais-je donc finir par mourir ici de froid ou la gorge tranchée ? Il fallait croire que non. Car ayant repris mes habitudes de larcin, je suis tombé par accident sur Tanguy, un maître voleur. Ce dernier aimait ma technique. Et pour des raisons que j’ignorais ce jour-là, me prit sous son aile.

Il fut au départ, un mentor, un ami et un père. Il m’enseigna tout ce qu’il savait. Pendant des mois, j’étais un enfant sauvage. Non rigolard qui aimait la vie comme aujourd’hui. Un garçon brisé qui se méfiait de tout le monde et en voulais à la terre entière. Mais Tanguy me fit voir les choses autrement. Il me fit voir que je pouvais être aimer, avoir une famille avec sa bande de voleur, et que je pouvais vivre loin du besoin si je l’écoutais.

Mes origines demeurèrent obscures, mais c’est mon mentor qui fit de moi, l’homme que j’étais. Je lui dois tout et lui serais à jamais reconnaissant. Il me manque beaucoup ce vieux renard…

Chapitre 2: Les secrets du passé






Un cœur mort

Au cours de ma vie, je connu quelques conquêtes. Jeune, naïf, je me voyais comme quelqu'un d'immortel qui pouvait embrasser la vie sans connaitre ni peine, ni tourment. Et pourtant, je connu un épisode des plus tragique… Sans nul doute mon premier grand amour ! Qui fut le dernier, m'ayant profondément meurtrie. Cela remonte à l'époque de la fin de mon adolescence à Ad Lucem. Déjà bien lancé dans le milieu, je fis la rencontre d'une femme, d'une commanditaire. Belle, délicate, farouche et aventurière, en peu de temps je tombais sous le charme. Elle désirait mon aide pour détrousser un notable, et moi je ne pouvais dire non. Enfin, je ne voulais pas. Cet homme la faisait souffrir d'après elle. Humiliation menace et j'en passe. Nous l'avions bien détrousser, braquant plusieurs de ces domaines et à la longue, une idylle prit vie entre nous. Je voyais en elle la femme parfaite, forte, belle et intelligente, j'en étais fou. Il n'existait qu'elle, je ne pensais qu'à elle, ne rêvait que d'elle. On venait se moquer de moi pour ça, gentiment ou non, mais ca n'avait aucune importance. Mais un jour, ce fut la rupture. mon amour fut retrouvée en pleure à notre auberge où nous avions pour habitude de nous retrouver pour nos plans et nos moments intimes. Et quels moments, quelle passion si dévorante dont j'en réclamais encore telle un ivrogne exigeant toutes les heures son vin si précieux. Mais point de plaisir à ce moment-là. Malgré mes efforts pour la consolé, elle pleura toujours. Finalement, elle m’avoua que le noble que nous volions, était son mari. J’en fus choquer. Pourtant, je fus rassuré quand elle m’expliqua qu’il s’agissait d’un homme violent qui abusait d’elle. Sans parler des gens à son service qui subissait sa tyrannie. Et que grâce aux vols fait chez lui, il fut non seulement affaibli, mais son épouse les redistribuer aux nécessiteux. Là, c’était fini. Elle m’expliqua qu’il était temps d’en finir. Elle désirait le quitté, le fuir. Maintenant qu’il n’avait plus d’argent, il ne pourrait plus rien contre elle. Alors, elle me donna rendez-vous au domaine où nous partirons avec ses derniers biens et vivrons heureux. J’aurais dit oui à tout. La promesse de l'avoir rien que pour moi, et finir mes jours à ses côtés était tout ce qui comptait. Naïf et égoïste quoi. Et emporté par cette passion pour celle que je vénérais presque, le matériel pour le dernier grand coup fut rassemblées. Une fois fait, je me pris pour un de ces esprits du vent. Libre, fougue, j'allais presque d'un bon retrouvée mon aimée pour la libéré telle ces princesses retenues en otages par un dragon ou un chevalier noir. Mais au lieu de voir ma belle enchainée, c'était le corps de son époux ensanglanté que je découvris. Et elle ? S'était-elle défendue, fut telle prise dans une immense panique et chercha t'elle ma protection ? Non ! Elle avait bien l'arme du crime entre ses mains. Une dague qu'elle me lança comme un marron entre mes mains. Et là, comme possédée, elle ria en m'avouant que depuis le début, j'étais le parfait pigeon. Convoitant les richesses de son mari, qui en réalité n'était pas un vrai tyran, elle avait besoin de quelqu'un pour s'en emparer. Elle eut vent de mes prouesses en tant que voleur, et le fait que je sois tombé si facilement sous son charme facilita également ses plans. Grâce à moi, elle pouvait garder aussi bien les biens de son défunt époux, son titre, et m'accuser du meurtre. Elle se mit à pleurer, mais pour alerter la garde qu'elle envoya à mes trousses, tel un pauvre renard coursé par une meute de chiens de chasses.

Cette nuit, tout s'était effondré pour moi. La désillusion fut si violente. Mon cœur était comme mort. J'ai pus m'en sortir et fuir, mais mon âme non. L'impact de cette ultime trahison fut la suivante. Depuis cet instant, il m'était impossible d'aimé quelqu'un par un amour sincère. L'engagement me faisait peur, je croyais voir de la trahison en tout le monde. Et quand une femme mariée voulu trop s'approchée de moi, alors là, c'était pire. Limite je prendrais la fuite. Oui, je pouvais aimé famille et amis, mais l'amour avec un grand A, me fut à jamais arraché. Et aussi, je remercie le ciel que le nom de "Roxanna" soit si rare. Car rien que le fait de le prononcer ou lire, suffit à me plonger dans une noirceur et une tristesse sans fond. J'en fis confidence là, mais le poids du passé reste lourd.

Chapitre 3: La voie du héros ?






Passe-Passe :

Les gens comme moi, ne court jamais contre la gloire et devenir des héros légendaires. Seul compte la vie et l'argent. J'aurais pus connaître un train de vie à la fois routinier, avec pas mal de challenge. Mais le destin en a décidé autrement. Je me souviens de ce jour, où j'ai rencontré en ville cette femme. Mystérieuse, incompréhensible, elle désirait m'engagé, jouant pas mal de ses charmes. Et l'appât du gain eut raison de moi. La tâche était simple, l'aider à dépouiller de riche seigneur et tout garder pour moi. C'était trop beau pour être vrai et effectivement. Au début, tout se passait bien. Nous élaborions des plans, entrons, volons et passons au suivant. Mais très vite, je compris dans quoi je m'étais embarquer. Cheryl était la princesse rebelle du peuple elfique. Et elle m'avait engagé dans un plan visant à chasser des personnes corrompus pour aider une proche parente à montée sur le trône. En gros je devais devenir un héros, tout ce que je détestais. Et autant vous dire qu'avec tout cela, notre relation fut quelque peu farfelue. Un étrange mélange d'attirance, de colère et de méfiance. Elle jouait avec moi bien entendu, et moi, j'en profitais un peu quelque fois, aimant ses petits jeux, mais gardant ma retenue. En tout cas, malgré toutes les belles paroles qu'on me disait, qu'on voulait me voir être une sorte de voleur, je tâchais de rester dans l'ombre. Et une fois les dessins de la princesse accomplis, je pris la poudre d'escampette. Mon ressentis à la fin ? Bien que j'appris à respecter Cheryl, je gardais tout de même une certaine amertume et malaise dans cette histoire. Mais j'étais bien content de partir avec un joli pactole.





Art noir et art larcin

Peu de temps après cette "folle" aventure, j'eus ouïe dire de l'existence d'un fabuleux trésor détenu par un sorcier. Ma rancune envers les pratiquants de la magie ressuscitait, je sautais sur l'occasion pour dépouiller cet homme. Petit hic, c'était dans les terres hostiles, et le sorcier était un sorcier noir. Vous croyez que cela m'avait démotivé ? Que nenni ! Mon assurance légendaire me fit prendre le risque. Même, j'entrais sans grand mal dans la fameuse salle aux trésors, à deux doigt de tout dérobé. Malheureusement pour moi, le maître des lieux mit la main sur moi. Connaissant leur réputation, je cru qu'il en était fait de moi. Alors, j'ignorais si tout était orchestré depuis le début, ou que mon charme avait opéré, mais ce sorcier, ce Luc m'épargna à la condition que je l'aidais à voler une de ses consœurs. Que ne ferions-nous pas pour quelques pièces et le droit de rester en vie ? En tout cas une chose était sûr, je regrettais cette mission. Etre traiter de pantin, servir de vulgaire pion n'était pas pour moi. Nous étions arrivé au repère de la sorcière. Une vielle cabane apparemment sans danger, mais protégé par de puissants sort. Suivant les conseils de mon nouvel "ami", je parvins à contourner les pièges. Hélas, la vielle bique nous tomba dessus et nous envoya un de ses gros molosses infernal sur notre pomme. Après un combat acharné, la chance nous souri en nous accordant la victoire. Et de façon inattendu, Luc tint promesse en m'accordant la vie.


Un secret bien gardé :

Autant vous dire que les surprises ne s'arrêtèrent pas pour moi. La prochaine grande aventure se déroula en compagnie d'un mage mercenaire, répondant au nom de Patrick Might. On était tous les deux lancer sur une même affaire, celle de récupérer un objet magique d'un sorcier. Après ma mésaventure avec Luc, j'aurais aimé éviter tous mages pendant un bon moment. Mais les bonnes occasions ne se refusaient pas. Mais la vie allait très vite m'apprendre ma nouvelle erreur. Cette quête au combien éprouvante, me fit dévoiler devant mon nouvel allié mon terrible secret. Bien que honteux et cherchant à fuir, Patrick se montra compréhensible. Un sorcier voyant ma nature de loup, réveillaient de bien douloureux souvenirs, mais j'appris ce jour là, l'existence de mages aux bonnes intentions.

Chapitre 4 : Une famille offerte






Un grand méchant loup dans les bois :

J'aime raconter mes exploits, ceux où j'ai réussis à dégoter un objet précieux, conquit le cœur d'une belle ou bien ridiculiser mes ennemis en leur jouant un mauvais tour. Mais cette histoire... Même si elle parait quelque peu chaotique... Est sans doute ma préférée malgré les nombreux hauts et bas. Tout à commencer quand je manquais de me faire doubler sur une affaire. Ayant quelques mécontent sur le dos, je suis partis me réfugier en forêt où je pensais trouvais refuge. Malheureusement, mes traqueurs mon suivis, et je devais la vie à ma plus grande surprise, un second métamorphe loup aux capacités incroyables. Il se présentait sous le nom de Mike Richard, et autant dire que notre relation au départ était quelque peu compliqué. Certes, le jeune homme était charmant et plein de vie, mais si j'étais l'incarnation de la prudence et de la réflexion, le garde forestier était l'exact opposé. Impulsif, très bon vivant et quelque peu émotif... Le supporter au départ était difficile. Mais rencontré un de mes semblables était rare, alors je pris sur moi. Et bien que nous connûmes quelques hauts et bas, je finissais par aimé cet homme. J'ignore pourquoi, mais il était devenu très vite un frère de cœur. Il imposait la confiance et je finissais par peu à peu m'ouvrir à lui et lui à moi.
Jamais de ma vie, je ne connu pareil relation, trouvant au final un confident que j'aimais à la fois serrer dans mes bras et étrangler. Mais quelques révélations se firent entre temps. Au départ je découvris sa vie de famille, sa belle épouse qui était d'une gentillesse incroyable, son lien avec Cheryl qui le poussa à une de ses nombreuses jalousie, le fait qu'il allait bientôt être parent... Là j'avais peur que ses nouvelles responsabilités viennent à nous éloigner, me priver de la seule amitié que j'aimais. Heureusement il n'en était rien. Puis... Vint La révélation. Sa mère expliqua que justement, Mike était le fils de mon père, Conrad, qu'elle fut l'amante de ce dernier. Ceci fut le début de la destruction de l'image que j'avais de mon géniteur. Il me fallu du temps pour l'accepter, et Mike fut un soutient inestimable. Mais pendant nos entrainements, il eut un drame. Me faisant découvrir un de ses endroits favoris et secret, une bande d'orc nous attaqua et le laissa pour moi. En si peu de temps, je n'eus connu autant d'émotions forte en même temps...


Deux frères une nouvelle vie :

Heureusement, mon frère qu'on m'avait offert, ce cadeau si précieux, fut arracher aux griffes de la mort. Cela avait prit du temps, mais Mike fut sauver grâce à sa femme et un peu de mon aide. Entre temps son enfant était venu au monde et je devais apprendre à jour les oncles gâteaux et aidé ma bien aimée belle sœur. Nous fûmes heureux de nous retrouver et pendant un bon moment, nous laissions nos sentiments s'exprimer. Si on ne devait y mettre un frein, on n'en serait encore à nous dire de douces paroles et des embrassades. Je résume un peu ce qui s'est passé bien sur, mais tout détaillé prendrait des mois. Je pouvais dire néanmoins que je connaissais la plus grande joie qu'on pouvait ressentir et que j'en envisageais de me ranger, mener une existence plus calme pour rester auprès de ma nouvelle famille. Hélas, la vie était sadique et vous rappelait à l'ordre. Ce soir-là, Liliane, une voleuse humaine, était venue me chercher. Elle me rappelait l'accord que les différends voleurs et bandes avaient conclus. Si je devais vous parler de tous les accords de coups passé... Ma parole fut donné avant, et le menace sous entendu sur les miens eurent tôt fait de me convaincre d'y aller. Mais je promettais de revenir très bientôt.
Intrigue 5 - Echec au roi

Chapitre 5 : La voie de l'Ombre et de la Lumière






Une semaine interminable
A l'origine du mal
Fraternité

Chapitre 6 : Un cœur dérobé





Entre loups :

Comme promis à mon bien aimé frère, je me hâtais d'aller régler quelques affaires. Mon ancienne vie venait de voler en éclat. Après le sale coup que nous venions d'être victime...



Les hurlements de la meute